| Sujet: Novalee ~ a girl who wants to survive ~ 1/25/2010, 18:48 | |
| DÉCLINEZ VOTRE IDENTITÉ © Nom's | Novalee Lorelai Nichols aka Nov'
stranger photographe | barmaid au Crazy Noche Nikon D3x, appareil photo qu'on lui a offert lors de sa sortie ...
américaine 14/02/1987 ~ 22 ans Phoenix
single 1m74 | 59 kilos un tatouage au bas du dos ~ this is a secret ~
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VOUS EN QUELQUES MOTS Sombre Solitaire Forte Observatrice Sensible | Indépendante Désillusionnée Artiste Intrigante Naturelle | Paranoïaque Méfiante Attentive Intelligente Battante |
CASIER JUDICIAIRE - le 01/01/2003 à 04h51 - Tempe, dans la rue
Conduite en état d'ivresse et possession d'alcool et produis illicites 24h de garde à vue, amande importante et retrait du permis pendant un an
- le 16/03/2003 à 14h47 - Glendale , sur la nationale
Conduite sans permis amande et garde à vue
- le 24/04/2005 à 18h32 - Tempe, dans un bar
Possession de produits illicites et violence envers autrui garde à vue et séjour dans un hôpital pendant 3 mois
CHER JOURNAL ..
une vie pas tout à fait comme les autres … On ne renie pas son enfance; on l’enfouit au fond de son cœur et l’ombre portée l’ombre magique devient un symbole. Domminique Blondeau La vie, c’est quelque chose qui n’apporte que des surprises. Bonnes. Mauvaises. Peu importe. On ne sait jamais à quoi s’attendre, on reste sur ses gardes et on subit quand elles arrivent ces surprises. Nous ne sommes que des jouets entre les mains de l’univers, des pions, de simples marionnettes qui ne peuvent que suivre le destin qu’on a bien voulu nous tracer. Je m’appelle Novalee et ma première surprise, je l’ai eu à ma naissance. Des cris, des pleurs, des hurlements atroces et un travail difficile. Ma mère s’est battue pour moi. Pour me mettre au monde. Pour me permettre de vivre. Et le résultat est qu’elle en est morte et qu’elle n’a jamais su dans quel enfer elle me laissait. J’en suis bien soulagée, d’ailleurs. La justice veut que ça soit le parent restant qui aila garde de l’enfant. Et mes parents étant mariés à cette époque, il était tout à fait normal que je reste avec mon père. Je n’avais pas mon mot à dire de toute façon, je n’étais qu’un bébé. Aujourd’hui j’aurais aimé pouvoir m’exprimer e jour-là.
J’avais 4 ans la première fois. J’avais 4 ans quand j’ai compris la différence entre le Bien et le Mal. Jusque là, je ne saisissais pas bien ce genre de choses, je me contentais de regarder, d’observer et d’essayer de comprendre pr moi-même, car il se refusait de m’expliquer quoi que ce soit. Une bouteille de scotch dans une main, un cigare dans l’autre. Je n’avais jamais connu mon père autrement qu’ainsi. Mais jamais jusque là il n’avait osé lever la main sur moi. Une question mal placée, un geste mal compris et la gifle parti sans que je puisse comprendre. Une punition pour mon impudence. C’Est-ce qu’il a dit alors ce soir-là et du haut de mes 4 ans, je l’ai cru. Les punitions se sont alors accumulées, jour après jour, nuit après nuit et pensant mérité ces coups, je me taisais, je me renfermais, je devenais toute petite et je m’isolais. J’observais mes camarades de classe et je me demandais bien pourquoi ils riaient et souriaient tous, alors que la vie n’avait rien de drôle. C’est en les regardant que je comprenais, au fur et à mesure, que j’étais celle qui n’avait pas une vie normale. Que les coups, les blessures et les douleurs n’avaient pas lieu d’être. Que mon père ne faisait que se défouler sur moi pour oublier sa peine, sa colère et son incapacité de s’en sortir. Mais il était déjà trop tard quand j’ai compris tout ça. L’adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir. Hafid Aggoune Le temps a passé et ça n’a fait qu’empiré. Les coups ne s’arrêtaient pas, ils empiraient même. Mais la différence entre mes 14 ans et mes 7 ans, c’était que je les lui rendais. Je ne me laissais plus faire, et ça le rendait encore plus fou de rage, frappant plus fort encore et encore. Au lyçée, on m demandait souvent d’où me venait mes bleus sur les bras, et je trouvais toujours de quoi répondre pour éloigner les soupçons. La dernière chose que je souhaitais, c’était bien qu’une assistante sociale se mêle de tout ça et me place dans un endroit inconnu. Je n’étais pas heureuse, je n’étais pas en sécurité et je supportais la folie de mon père à chaque instant. Mais au moins, je savais où je mettais les pieds, j’étais en territoire connu. Je pensais vouloir m’en sortir. Je pensais vouloir échapper à tout ça, j’avais de grands rêves et j’avais tout prévu. J’avais d’excellentes notes, j’étais studieuse et très solitaire, aucun amis et aucun vice pouvant me détourner de mon objectif. Jusqu’à ce que je rencontre Paul. Le seul garçon qui avait alors réussi à faire battre mon cœur, à me faire sourire quand je ne le pouvais pas toute seule. Il était devenu ma dose d’oxygène. Mon premier baiser derrière les gradins du stade de football. Mes premières caresses à l’arrière de sa voiture. Ma première fois chez lui, sur le tapis du salon. J’étais amoureuse, aveuglée et soumise. Je n’ai jamais douté de son amour, de son attention et de son affection. Comment l’aurais-je pu? Aimer ainsi ne pouvait pas ne pas être partager. Il me faisait oublier mes problèmes avec mon père, il guérissait les blessures de mon cœur et de mon âme rien qu’en me parlant, en me regardant et en me touchant. C’était tout ce que je voyais, tout ce qui importait. Plusieurs mois de pur bonheur. A rire. A sortir. A parler. A jouer. A plaisanter. A boire. A fumer. A faire l’amour. A être ensemble, tout simplement.
Puis il a eu ce projet en tête. Un projet qui semblait excellent, prometteur et valorisant. Il voulait ouvrir son propre bar, son propre « bébé » comme il disait. Mais il voulait l’ouvrir ailleurs, loin. Pour cela, m’avait-il dit, il fallait énormément d’argent. Et pour en gagner, son salaire de simple vendeur ne l’aiderait pas. Alors il me demanda de l’aider, de participer à son rêve et moi ça me transportait. Je ne vivais que pour l’aider, je voulais lui rendre ce qu’il m’offrait chaque jour. Je lui appartenais corps et âme, et il le savait. Je n’ai pas compris tout de suite, je n’ai pas réalisé ce qu’il me demandait. C’est lors de la « première fois » que j’ai saisi l’ampleur des choses, la monstruosité de ce que je faisais. Mais là encore, je me suis tus. Je n’ai rien dit, car il en avait besoin, car j’étais là pour lui autant qu’il étai là pour moi … Il me promettait un avenir certain, une vie heureuse et que tout ça serait derrière nous. Alors je l’ai fais. Je me suis prostituée à l’âge de 15 ans pour Paul Tomasi, 18 ans. Plus le temps passait, plus je me sentais sale, mais je ne disais rien. Je buvais. Je fumais. J’ai commencé la coke, et ça me faisait tout oublier. L’horreur, le dégoût et la souffrance. Je me suis perdue et Paul a changé. Il ne me regardait plus. Il ne me touchait plus, si ce n’est que pour me « corriger ». Les coups, je connaissais, je n’avais connu que ça, alors ça me paraissait logique. Souvent je me suis fait arrêté, état d’ivresse ou possession de drogues. Et alors? Quelle importance? Je me détruisais et qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire? Ce fut quatre années de débauche et de descente en enfer. Jusqu’à la dose de trop.Tout ce qui isole délivre. Réjean Ducharme J’ai passé plusieurs mois dans un centre de désintoxication après une énième arrestation. Mon père payait à chaque fois les amendes, sans oublier de me punir sévèrement. Il avait fallu de cette fameuse journée dans un bar de Tempe, entourée de Paul et de mes « habitués » pour me sortir de ce gouffre. Trop éméchée, des paroles vulgaires et une agressivité sans nom, voilà ce qu’on m’a répété par la suite. Possession de drogue, degré d’alcool bien trop élevé et encore une fois une amende bien corsé. La dernière que Hank Nichols paierait de sa vie. Car enfin, j’en sortais définitivement. Ils m’ont placé, ordonné de me rendre plutôt, dans un centre afin de me faire soigner. Me sauver. Les premières véritables personnes à faire quelque chose de positif pour moi et je ne l’oublierais jamais, même si à ce moment-là, tout ce que je voulais, c’était m’enfuir. Ce furent 7 mois très long, très éprouvant et surtout très bénéfiques. La drogue me manquait, j’insultais, frappais et hurlais la plupart du temps. J’avais des cours particuliers, j’apprenais à prendre goût à la vie et je passais le plus clair de mon temps à lire. Puis, un jour, j’observais cette petite fille qui avait un appareil photo et ne cessait de prendre des clichés de tout ce qu’elle voyait. Ce fut mon premier sourire depuis des mois, et je lui avais alors poser la question, intriguée: Pourquoi prends-tu autant de photos de choses inutiles? Et de sa petite voix fluette, elle me répondit, naturellement: pour ne rien oublier et graver à jamais ce que je vois. Ma révélation. Je me suis mise à étudier la photographie, à prendre tout un tas de clichés moi aussi, à accepter mon passé et en faire une force. Je me suis drogué de livres, de paysages et de photos. J’étais beaucoup moins seule, mais je me refusais encore à me mélanger aux autres, je ne parlais pas beaucoup et ne me confiais pas. J’étais seule et cela me convenait. Si j’allais beaucoup mieux, je n’étais pas pour autant prête à refaire confiance en qui que ce soit.
Quand je fus guérie et fin prête à rejoindre le monde extérieur, je n’avais qu’un seul désir. Recommencer. A zéro. Du début. Refaire ma vie et être heureuse, du moins l’essayer. Alors j’ai pris le premier bus, avec le peu d’affaires que j’avais, mon appareil Nikon qu’on venait de m’offrir et je ne me suis arrêté que lorsque la fatigue et le besoin de manger m’a prit. Clifton. Petite ville. Mais pleins d’histoires et des conflits perpétuels entre l’Ouest et l’Est. Je n’ai pas eu à réfléchir bien longtemps. C’était ma place. Alors j’ai pris une chambre dans un Motel. J’ai cherché du boulot, photographe je pouvais oublier ici, et le Crazy Noche m’a offert une chance. Je ne m’y serais jamais imaginé, moi qui suis si sombre, si solitaire et si peu éloquente. Pourtant, quelque part, j’y trouve mon compte et j’espère bien que la vie s’ouvre enfin à moi.
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© MemOrial FoX | » surnom de geek ; Nom's » âge ; 23 ^^ » présence sur pom ; everyday :p » comment as-tu connus pom ; par Ad' & Julz » avatar choisi ; Evan Rachel Wood » t'as quelque chose à dire mec ; Trop inspirée ^^
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Je pouvais presque sentir sa haine à cet instant, entendre son coeur palpiter tellement elle était hors d'elle. Et je m'en délectais, c'était plus fort que moi, j'aimais l'enrager. Bien sûr, je n'avais pas trop le temps pour une dispute à durée indéterminée mais je m'accordais quelques instants afin de me mettre en forme pour la mission de ce soir . Je partais rarement en mission ou autre sans avoir eu une conversation avec ma fille . Lorsqu'elle se défendit et me cracha à la figure qu'elle avait plus de couilles que n'importe quel membre du club, je faillis encore une fois éclater de rire. Au lieu de ça je me contentais de sourire.
Comment oses-tu dire une chose pareille, Sweety? Je ne t'ai pas assigné ce poste parce que tu es jolie ... Mais parce que tu es magnifique, ajoutais-je en souriant. Mais je sais que tu n'es pas du genre à te laisser faire, cependant ... Tu sais que quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Il y aura d'autres missions, d'autres occasions, et je peux t'assurer que tu en feras autant que les autres ...
Ca je n'aurais pas parier dessus, il y aurait toujours une part de moi qui l'empêcherait de faire quoi que soit de dangereux, et qui m'en voudrait? A part elle. Je voyais Caleb se délecter de la scène, et je lui lançais un sourire complice, ce qui n'échappa pas à ma chère fille. Quand elle reprit la parole, j'écoutais d'une oreille, toujours complice avec Caleb, puis je la regardais, surpris. Quand elle eut finit, j'éclatais alors de rire.
Sweety, on sait tous les deux, dis-je en m'approchant et lui passant un doigt sous le menton, que tu ne quitteras jamais le club. Ca, c'est une première chose. La seconde, tu viens de traiter mes amis et TES amis, de larbins ... Ils vont pas être contents, ma belle. Et troisièmement ... je la regardais en souriant narquoisement, tu ne prépares jamais le whiskey, mais je dois dire que c'est une excellente idée . On peut en avoir en rentrant ce soir? J'avais peut-être dépassé la limite, mais quand on commençait tous les deux, rien ne nous arrêtait. Caleb devra sûrement intervenir, ou alors elle décidera de tout casser et de partir en moto dans une virée nocturne. Quand elle le faisait, je m'inquiètait, mais pour rien au monde je ne l'aurais avoué ... et je savais fort bien qu'elle serait en mesure de se défendre ... Mais sait-on jamais.
Elle tirait comme une dingue sur sa cigarette, signe de grande nervosité et de colère. Puis, quelque chose se passa, et elle se calma. Je ne compris pas d'où ce changement venait, mais ça ne m'inquièta pas. Jusqu'à ce qu'elle rouvre la bouche. Mon sang ne fit qu'un tour. Mon humour disparut tout comme mon sourire moqueur. Elle m'avait eu sur ce coup. Ah, petite ingrate, tu veux jouer? Daddy va jouer ma grande, et tu vas pas aimer. J'aperçus Caleb sourire, mais cette fois je ne lui renvoyais pas. Non, je règlerais ça plus tard avec lui.
Oh, vraiment ? dis-je sur un ton calme, mais tout aussi menaçant.
Je respirais un bon coup. Inutile de s'énerver, garde ton calme, Saul. Elle te cherche, mais là elle t'a trouvé, malheureusement. Je ne peux pas m'encadrer cet enfoiré. Et bien sûr il a fallut qu'ils fricotent tous les deux, pour ne pas m'énerver encore plus.
Fais bien comme bon te semble, Joe. Si tu n'as pas mieux à faire, arrive-je à sourire. On te racontera tout ça quand on rentrera ... Oh, et passe mes amitiés à Adrian, dis-lui même de passer ce soir ... Je pourrais peut-être finir la soirée en beauté, commencais-je à monter d'un ton .
Oh oui l'idée de lui foutre une petite raclée était exaltante! Je la vis frémir un instant, car elle savait qu'elle avait dépassé une limite, et que là je ne rigolais plus. Mes crises de colère étaient plutôt impressionnante, et il y avait 3 personnes dont il ne me fallait pas parler sous peine d'en être témoin. Adrian était la 3ème personne.
Dernière édition par Novalee L. Nichols le 1/25/2010, 22:36, édité 5 fois |
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