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| Sujet: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 12:35 | |
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Dernière édition par Alexy J. Hayes le 12/20/2009, 18:57, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 12:37 | |
| TRÈS BIEN. SAVEZ-VOUS POURQUOI VOUS ÊTES LA ?
C’était comme l’ombre d’une glissade qui n’en finissait pas, ses doigts martelant les accoudoirs de sa chaise sans qu’il ne s’en préoccupe réellement, néanmoins l'homme face à lui devait bien réaliser qu’il n’était pas là de son plein gré, enfin si, peut-être, mais que cela ne lui plaisait pas vraiment, qu’il aurait largement préféré se trouver à l’extérieur de cette maudite bâtisse, de cette pièce ; loin, très loin de ces salopards de moralisateurs comme il se plaisait à les appeler. Sa jambe se mit s’agiter frénétiquement, traduisant son manque d’envie de rester en place, et surtout se révélant être un symptôme de manque, cette putain aux bas mi-longs, sa candeur poudreuse venant border les sens du prisonnier qui ne demanderait qu’à effleurer ses narines narquoises, ressentir la brûlure insidieuse de son organisme prêt à se damner pour quelques grammes.
Balançant avidement son visage en arrière, sa tête pendant dans le vide, sa nuque se recueillant sur la dernière latte de son dossier, comme s’il n’avait pas entendu la question, tandis que son regard voguait en direction du plafond où de la moisissure due à l’humidité ambiante, ou bien encore à des fuites, s’étirait nébuleusement. La vie ressemblait à cette venelle de bactéries qui s’enchevêtraient les unes avec les autres, dévorant les âmes à mesure que les jours passaient, que le temps s’égrenait paresseusement. Mais cette apparente lassitude se rapprochant du fanatique ayant aperçu dans le ciel une manifestation de Dieu, ne parvenait à interrompre l’agitation du reste de ses membres, ses doigts continuant à esquisser une mélodie trop rapide, sa jambe tremblant toujours. Et alors qu’un frêle soupire s’extirpait de ses lèvres, son visage revint faire face à son interlocuteur.
« J’en sais rien. » lâcha-t-il avant de se lever pour esquisser les cents pas dans la pièce à l’image d’un lion prisonnier d’une cage bien trop petite pour lui, et ses désirs de liberté. « Et j’en ai rien à foutre. Je veux sortir. »
Instinctivement, sans qu’il n’en ait parfaitement conscience, ses mains vinrent triturer les divers doigts qui les composaient, comme s’il ne parvenait pas à apaiser l’anxiété, et surtout l’hyperactivité qui le poussa à renifler légèrement. S’il avait été chez lui, s’il avait eu accès à ses petites pilules, il aurait compensé tout cela avec une autre substance, mais bien sûr on lui avait tout confisqué avant de le faire passer devant le procureur sans même une audience préliminaire, un accord sous le bras, avec deux options différentes. Deux options qui n’avaient rien d’acceptables, et vu l’état dans lequel on l’avait présenté à la cours, cela avait été son avocat qui avait pris la décision de choisir. Et là, on le forçait à voir un psy avant de le lâcher dans la grande bâtisse, ou plutôt de le mener à sa chambre pour qu’il comprenne…
« Voilà, c’est exactement le problème. Il faut que vous réalisiez que nous faisons tout cela pour votre bien. - Mon bien ? » s’exclama le dealeur en manque en comblant vivement la distance avec une vivacité troublante, faisant réagir l’un des gardes qui se tenait contre un mur. Garde qui vint border le toxicomane tandis qu’il frappait avec violence la table qui le séparait encore du spécialiste, son bras flanquant dans un même élan le verre d’eau qui y trônait sur le sol où il se fracassa en une multitude de petits morceaux de verre. « Si vous le vouliez vraiment vous me donneriez ce dont j’ai besoin. »
« Bordel ! » s’exclama-t-il en repoussant le gorille qui venait de chercher à l’éloigner, le laissant rejoindre un mur qu’il frappa une nouvelle fois, comme pour isoler sa colère, chasser cette incommensurable sensation de solitude, ce souhait qu’il pouvait avoir à cette seconde de simplement mourir. Une dose plus forte… il n’y avait que cela, ou un stimulant quelconque, juste pour casser ce mauvais trip qui s’immolait dans ses veines, tendait l’entièreté de son être maladif. « Justement. Regardez-vous Alexy… vous avez failli tuer un homme. »
Relevant l’un de ses sourcils, Alex tourna ses traits en direction du docteur de l’âme, braquant ses prunelles sur ce visage qui ne semblait pas mentir, mais il ne se souvenait pas vraiment de ce qu’il lui disait. C’était comme un grand océan de brume, comme si ces souvenirs ne ressemblaient à rien d’autre qu’à un brouillard opaque dans lequel il ne parvenait à déchiffrer que des ombres, des formes ondulantes. C’était pour cela qu’il se retrouvait donc ici… soit il allait purger une peine de prison, soit il se faisait ‘soigner’, comme si la drogue était une maladie, comme si cette addiction n’était pas souhaitée par celui qui en souffrait et qui avait l’impression que le monde lui en voulait, qu’il n’avait qu’à se…
« Alors il aurait fallu que je pointe l’arme sur ma tempe et que je presse la détente… » siffla-t-il en mimant le geste avec ses doigts, son index s’appuyant contre sa tempe. « BAM. » Et tout serait fini.
Le psychologue inscrivit quelque chose sur son petit calepin tandis que celui contraint de rester ici recommençait à divaguer dans la pièce, soumis à une hyperactivité notable. Lorsqu’il serait redescendu, on lui donnerait sans doute des médicaments pour compenser le manque et le sevrer… mais ils espéraient quoi ? Qu’une fois sorti d’ici il retrouverait une vie normale ? C’était fini tout ça, et ce depuis qu’elle était morte, crevée, décédée, enterrée, elle et son beau projet d’avoir une maison, un chien, et des enfants si le ciel le voulait bien.
POUVEZ-VOUS ME DÉCRIRE VOTRE PLUS GRANDE PEUR ..
Agacé par sa propre gestuel, laissant son pas continuer à torturer le sol de son avancé inévitable jusqu’à un pan de la pièce, il enfonça ses mains dans les poches arrières de son jean tandis que son dos rencontrait la dureté du mur. L’autre ne semblait pas satisfait de sa petite démonstration précédente, il semblait vouloir poursuivre cet interrogatoire jusqu’à ce qu’il perde son calme, que la folie l’emporte, ou bien la colère à tout prendre. Il sentait juste l’incompréhension poindre entre eux d’une manière indélébile, alors qu’il lui posait des questions qui n’avaient pas le moindre intérêt… pourquoi ne voulait-il pas plutôt savoir pourquoi il en était arrivé à être ce qu’il était à ce jour ? Un dealeur, un drogué… n’appartenant à aucun gang mais vouant une haine tenace à l’un d’eux, tandis que le second ponctionnait un pourcentage sur ses revenus. Avec ces si frêles informations, on aurait pu entrevoir en lui l’indic parfait pour la police, mais il n’était pas fou au point de déclarer ouvertement la guerre aux véritables dirigeants de la ville.
Et puis il n’aimait pas les représentants de la loi… qu’avaient-ils fait autrefois pour July ? Rien. Quedal. Ils n’avaient même pas été en mesure de la protéger du gang duquel elle faisait parti. Et lui…il aurait dû faire quoi au fond ? Se lover dans le mensonge de rejoindre ce gang pour l’avoir à lui ? Mais personne n’était venu lui rappeler les règles du jeu… Autrefois, c’était cela qui aurait été sa crainte ; la perdre. Aujourd’hui, autre chose l’avait devancée puisque la chose l’avait déjà précipité dans les méandres de la noirceur de la perte de son intégrité, quelque chose qu’il n’avait même jamais utilisé sur lui-même depuis la première seconde où il s’était drogué, en faisant son business comme l’on creuse sa propre tombe avant que les premiers impacts de balles se fassent percevoir.
« Alexy… - Ta gueule ! » sa langue claquant sous l’assaut de ces paroles qu’il destinait à ce petit mec qui devrait sérieusement songer à se reconvertir, car sans le gorille dans la pièce, il ne faisait aucun doute qu’il aurait déjà pris quelques coups bien mérités pour la mettre une bonne fois pour toute en veilleuse. Ses mains s’esquivant derechef de leurs refuges inespéré tandis qu’il traçait sa route dans la pièce, ses doigts s’arquant sous la forme d’une arme à feu prête à servir, image fantomatique de ce qu’il aurait fait si elle s’était comme toujours trouvée à sa taille. « C’est peut-être dans ta caboche qu’il faudrait tirer, t’en pense quoi ? Juste… là. » assena-t-il en appuyant brièvement deux doigts sur la tempe du médecin qui sembla tressaillir sous ce geste d’une violence si proche de la réalité, mais qui ne dura qu’une seconde infime qui ne laissa même pas le temps de réagir au gorille.
« Parce qu’on en a rien à foutre que j’ai peur ou non des aiguilles. » clama-t-il en secouant sa main près de son propre visage, tandis qu’il exhalait quelques pas dans la pièce au hasard de sa gestuelle. « Ca t’inspirerait quoi ? Hein ? Ca te fait penser à quoi, alors que la mort est là, dehors, à chaque coin de rue, prête à te faire exploser la tête parce que tu te seras trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. T’as déjà goûté ce qui me fait tripper ? - Non… - Et tu veux m’aider à m’en sortir ? » ricana-t-il sous l’ombrage du sarcasme. « Demande-toi un truc, quel goût restera sur ta langue le jour de ta mort quand tu réaliseras que tu n’auras même pas essayé de te faire une fois une ligne, de prendre de l’acide ou du crystal, pour savoir ce que ça fait. Quitte à crever, autant profiter de ce que propose le monde. »
Car oui… il avait peur des aiguilles, de la douleur provoquée, mais surtout de ce qu’elles pouvaient entraîner pour n’importe quel toxicomane utilisant des seringues lorsque celles-ci étaient partagées, que la gangrène dévorait la chair avec un enthousiasme mortifère, capable de faire perdre ce bout de soi-même, briser un être rampant déjà dans la fange d’une dépression due aux diverses substances durant la descente. Il avait pourtant sur sa chair des tatouages réalisés dans la plus pure confiance avec une aiguille déchaussée de son enveloppe stérile, cette crainte de l'aiguille ne s'étant de toute manière développée qu'au fil des années. Mais encore un sevrage pour le faire décrocher, pour amoindrir ses doses… jusqu’à la prochaine fois où il replongerait et qui lui coûterait peut-être la vie, une overdose suite à une trop grande période de privation, l’organisme réagissant subitement plus violemment, comme s’il ingurgitait une grande quantité de ce poison blanc, neige infâme aux rêves étoilés, boursoufflés.
HUM HUM ... INTÉRESSANT. ET DANS 10 ANS, OU VOUS VOYEZ-VOUS ?
Dix ans. Une éternité. Le souffle du Diable égaré. Le monstre enchevêtré dans la boue. Le bois crissant sous le poids de la terre. Son corps putride et décomposé rongé par les vers. Fallait-il être plus précis pour convenir de l’endroit qu’il imaginait pour lui d’ici une dizaine d’année. Il n’avait rien d’un idiot et avait surtout conscience que s’il continuait à emprunter cette passe tapissée de son existence, ce serait six pieds sous terre qu’il se trouverait bientôt, la drogue ayant rongé jusqu’à la plus infime étincelle de vie de son être. Peut-être parce qu’il ne parvenait plus à entrevoir les esquisses de son rêve de toujours, de cette vie si différente de celle dont ses pieds auraient voulu fouler le sol, les échos nébuleux et frondeurs de ces songes qui s’étaient estompés lorsqu’elle était morte. Sa langueur, sa douceur obsédante qu’il n’était encore parvenu à confier à quiconque, ni même la haine qui le faisant tanguer dans les affres de cette dépression qui semblait s’emparer de son âme, dérober à l’anxiété la prédominance sur son être.
S’adossant brutalement contre un mur, comme pour parvenir à endormir la souffrance sous-jacente de ses souvenirs, de ce passé qui refusait de s’endormir, de se tarir pour lui offrir une nouvelle existence moins… car elle avait toujours été la clé, sa sauvegarde comme sa damnation, n’étant jamais parvenu à se remettre de sa disparition. C’était comme s’il n’avait qu’à fermer les yeux, laisser ses paupières se clore comme en cette seconde pour replonger dans la fragrance de son parfum qui se dégageait de sa chevelure, sans que la jalousie ne l’étreigne malgré la position qu’elle occupait alors. Elle n’aurait eu qu’à les quitter… était-ce possible ? Bien sûr, pourquoi cela ne pourrait être le cas au fond ? Mais elle aurait dû le faire bien avant, prévoir ce qu’il s’était passé par la suite, comprendre, saisir qu’elle aurait dû fait un choix avant même que les deux amants en viennent à s’étreindre dans un lit.
Dans un premier temps, sa haine des BB n’avait eu d’égal que l’incompréhension face au fait qu’on l’avait épargné lui alors qu’il avait été tout aussi coupable que la jeune fille, plus encore si cela avait été possible à ses yeux. Et c’était comme s’ils avaient décidé de livrer à la nature un être qui ne leur pardonnerait jamais, qui n’hésiterait pas à se venger si l’opportunité se présentait de jouer dans la cours des grands sans le moindre risque. Mais, même s’il devait y en avoir un, tant que le grabuge serait fait, il s’en moquerait comme de la lune pleurant sa séparation d’avec le soleil. Son rêve de maison… de famille… n’avait trouvé dans ce monde parallèle à son bonheur qu’une maison miteuse, une solitude compensée par des cuisses légères et une amante aux bas blanc et à la chevelure de poudre blanche. Sa putain éphémère qu’il revendait coupée sous l’apparence de crack, ainsi que d’autres stupéfiants, veillant néanmoins à cacher sa came et à ne pas en transporter trop sur lui ; cela coûtait trop cher pour si peu d’argent.
Et sous cette vie blafarde qui n’était qu’un reflet pâle et terni de son rêve, celui dans lequel il se serait bien vu dix ans plus tard, il avait pactisé avec les BE pour finalement se faire une place parmi ces deux grands de la magouille, de la drogue, de la prostitution, de… Qu’importaient leurs activités, tout ce qui comptait était qu’il était parvenu à se trouver une position fiable dans ce monde qui en avait rejeté tant d’autres, les propulsant dans cette tombe dans laquelle ils avaient déjà un pied, ou peut-être deux. Alors ses doigts glissèrent sur ses traits, un léger tremblement les saisissant, trahissant l’hyperactivité qui crépitait encore sous sa peau, son pied martelant distraitement le sol sans parvenir à interrompre cette percussion trépidante.
« Dans une tombe. » lâcha-t-il finalement en laissant ses doigts s’écarter légèrement de manière à ce qu’il puisse entrevoir son interlocuteur. - Allons bon… vous avez bien un rêve, quelque chose que vous voudriez faire pour améliorer votre vie, non ? - Disons qu’il y aura au moins mon nom sur la pierre tombale. - Ce n’est pas ce que… - Je sais, merde ! Mais je connais Clifton, j’y suis né et ce trou aura ma peau tôt ou tard. » insista-t-il en laissant ses mains déserter ses traits, ses prunelles semblant d’ors et déjà s’incruster tel un venin détestable dans celles du médecin. Ne pas avouer que cela serait la drogue ou bien une balle, ou une toute autre raison… il rêvait pourtant encore de cette vie à cent lieues de la sienne. « Vous verrez vous aussi… promis, je vous apporterai des fleurs si vous partez avant moi nourrir les vers. »
- Spoiler:
Cocaïne (AKA : coke, nose-candy, exec, C17H21NO4, snow) Comme la plupart des substances psychoactive la prise de cocaïne comprend trois phases : la montée, le plateau puis la descente. Chacun réagit différemment selon son état physique et psychique, selon le produit et sa composition, la quantité, le mode de consommation (sniffé, fumé, injecté).
Effets :
- Snifée :
Montée : en quelques minutes, Plateau : grande euphorie, capacités intellectuelles et physiques décuplées, résistance, voire indifférence à la fatigue et à la douleur. Disparition des effets allant du délais de 20 min à plusieurs heures selon la quantité et la qualité du produit snifé. Risques durant le plateau : Violence, agressivité, passages a l'acte, etc. Saignements de nez après la prise. Descente (symptômes possibles) : sensation de fatigue, sentiment dépressif (pas de grosse déprime comme en cas de prise d'héroïne ou de L.S.D., le consommateur reste assez sûr de lui.), crampe musculaire, paranoïa, anxiété, hyperactivité, irritabilité.
* Le crack ou free base est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et d'ammoniaque, présenté sous forme de petit caillou. La transformation de la cocaïne en crack ou free base permet de la fumer; les effets en sont plus rapides, plus intenses, plus brefs que ceux de la cocaïne et la descente est d'autant plus dure et difficile à gérer. * La cocaïne agit sur le système nerveux central. * La cocaïne se coupe rarement. Cependant, certains revendeurs locaux peuvent la couper avec de l'amidon, du sucre ou du talc. Ces produits sont inactifs, contrairement à la procaïne ou la benzocaïne qui sont des substances psychotropes employés par de véritables connaisseurs.
Mélanges pour atténuer les effets de la descente : En dehors du mélange cocaïne-cannabis, les mélanges comportent toujours des risques accrus.
- cocaïne + cannabis
Cette combinaison est moins dangereuse que les autres mélanges. Le haschisch est souvent pris en descente de cocaïne pour ses effets apaisants qui atténuent les effets négatifs de la cocaïne (irritabilité, angoisse, anxiété). Chez certaines personnes, il peut y avoir un cumul d’effets indésirables tels que crise d’angoisse, panique (sensations schizo-paranoïdes).
Il s’agit d’une drogue dure dont il est vraiment difficile de se défaire, le sevrage psychique étant extrêmement difficile et nécessite souvent une véritable cure de désintoxication en institut spécialisé. Sources : Bloc.com ; Keep-smiling ; pharmareference.net ; . infordrogues.be
Dernière édition par Alexy J. Hayes le 12/21/2009, 11:22, édité 13 fois |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 12:37 | |
| - Spoiler:
© B A R D A D O L L | » surnom de geek ; Im » âge ; 26 » présence sur pom ; 7/7 pour la présence, pour les posts ce sera plus aléatoire. » comment as-tu connus pom ; Par le Kastel. » avatar choisi ; Jared Leto » t'as quelque chose à dire mec ; Un peu de poudre blanche peut-être ?
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- Spoiler:
Elle… aurait sans doute répondu la vieille servante tremblante et frissonnante entre les bras du démon. Ne restait-elle pas auprès de lui depuis de si longues années ? Pourtant, ce fut son souffle qu’il sentit s’amoindrir sous ses doigts, sans qu’il n’en soit à l’origine, les mots qui s’échouèrent à ses pieds nécrosant son cœur, son corps et son âme sous la procession de ce Diable méconnaissant, se refusant à reconnaître qu’elle était importante, qu’elle le serait sans doute à jamais malgré son apparence détestable. « Vois-tu il te déteste, murmurait l’ange aux doigts cramoisis dans les tréfonds de son âme, souffre, pleure, et meurt, là est ta destinée. » Mais un rire ignoble s’attachaient à ces paroles… l’un de ceux qui ne trépasserait jamais de ses lèvres carmines et sincèrement indécises face à celui qui s’immolait dans les souvenirs que son âme tourmentée avait pourtant cherché à chasser pour une éternité souffreteuse et hésitante. La colère disparaissait en faveur de cette jeunesse que Liam pouvait presque étreindre entre ses doigts mesquins, prêtre sournois manipulant le temps sous la litanie mortifère de ces âges de poussière, menant sur l’autel le sang de la pauvre vieille qui déliait les langues et les secrets.
« T’a-t-il aimé vieille folle ? Mère, maîtresse, sensation… tu n’en méritais pas tant, mais le châtiment se glisse jusqu’à toi. Sens-tu mes doigts courir sur ta gorge, frémir sur ta peau de pomme trop âgée ? Le salut… c’est ce que je t’offre, alors que tu ne voudrais que t’agenouiller et le supplier encore, ton cœur tambourinant les suppliques que tu n’oses pourtant glisser pour le charmer. » Mais alors que son visage était retombé près du sien, ce fut la voix de l’archange qui lui intima de ne pas lui dérober cette femme méprisable. Un rire sombre s’esquiva de son être alors que ses prunelles revenaient tanguer sur le visage assassin de cet autre qui déviait pourtant le sien, laissant les murs frissonner sous l’insanité qu’il contenait, alors que ses doigts ne dissipaient pourtant leur étreinte. « Oh Jane… t’aimerait-il encore ? » Mais sous la sombre vérité qui se déversa jusqu’à lui, un muscle semblant tressaillir sur sa joue, il sentit sa poitrine se comprimer, son esprit lui tournant, alors que l’image fugace des spectres des ténèbres tremblotèrent autour de lui à la manière d’une brouillasse tentant d’apparaître, jouant contre cette volonté qui donnerait tout pour que leur sang s’écoule à nouveau, rivière vaseuse de souvenirs qui n’avaient plus leur place en ce monde.
Il – le – jugeait. Mais avait-il seulement ressentit cette abomination, cette douleur haïssable de n’être plus rien face à ceux qui avaient péri sous sa folle raison d’être ? « NON ! Tu Ne Comprends Rien ! » hurlait son âme, ses yeux s’imprégnant d’une sourde démence, ses doigts se contractant comme lorsqu’il se trouvait sur ce toit, les mots brûlant son esprit de ce fer insupportable… ‘Les autres sont méchants parce qu’ils ne te connaissent pas vraiment et qu’ils ont peur. Tu sais, je suis comme toi, j’ai envie de connaître ma mère, de l’embrasser, de la serrer contre moi. Et même si tu te venges et que tu me fais du mal… moi je t’aime.’ Et même si les réponses venaient finalement jusqu’à lui, expliquant les maux passés, cela lui paraissait tout simplement insupportable.
Jane… Jane… que disait-elle à présent ? Un sourire fourbe, accès d’hilarité commune à sa déraison passagère et suffocante, s’étirait à nouveau sur ses lèvres face au regard du démon qui ne niait en aucune manière ce qu’elle venait d’offrir à son ennemi ; elle était son spectre, sa hantise, mais dont la vie n’avait pas encore déserté son corps frêle et fragilisé par les années. Il la détestait comme lui pouvait le faire, et pourtant son cœur ne pouvait s’empêcher de battre avec déraison sous sa présence blafarde… reviendrait-elle frôler son âme lorsque la sienne s’élèverait pour s’enfoncer dans les ténèbres des enfers, sa pureté bafouée à jamais par l’amour qu’elle portait au Prince des Ombres ? Oui… et il comprendrait alors. Et témoin immobile, il ne laissait la servante rejoindre le sol, l’enserrant de ses doigts blanchis sous les suppliques, symboles d’une déchéance qui y mêlait intimement la sienne, avant que la misérable ne reprenne, justifiant, maltraitant l’ignoble vérité qui s’éleva de ces lèvres torturées, vibrant sous l’insulte d’une passion tellement humaine.
« Tu ne comprends rien… » souffla le reflet d’un antéchrist d’une voix paraissant si paisible que l’on aurait pût douter des tourments qui lacéraient son être. « La mort… qu’est-ce ? Une étape, une renaissance, une tourmente, une douleur passagère ouvrant le chambranle des autres temps. Si tu osais clore tes paupières au lieu de supplier, sans doute verrais-tu à quel point tu es pitoyable… pitoyable. Pour une… mortelle, une ignoble créature qui ne cesse de geindre et trahir les secrets de ton être… » et si elle chercha à entrouvrir ses lèvres, ses doigts se firent plus acides, la poussant à tousser à la place, quinte qu’il couvrit d’un rire amer et crispé. « …mais si tu la veux vivante, mon rien exaucera le tien. »
Qu’il se souvienne de ce geste qu’il désirait lui offrir, peinant pourtant à le réaliser, ses doigts tremblants sous la difficulté perceptible de lui rendre sa liberté, de ne pas la briser d’un simple mouvement sec, sa main s’avérant de plus en plus douloureuse sous la résistance silencieuse de ce qu’il resterait à jamais, ses entrailles s’entredéchirant, se déversant aux pieds de Gabriel, ce monstre, cet avenir qu’il se refuserait à jamais de devenir. Et ce fut une main invisible qui effleura sa nuque, courant sur son épaule, glaçant son être, tandis qu’une voix venue des enfers revenait le tourmenter, volage, sournoise… « Oh non ne t’approche pas… » confia-t-il à la noirceur du monde, alors qu’il fixait un point derrière Donovan. ‘Relâche-là… s’il te plaît. Oh s’il te plaît.’ Une perle de sueur sinua sur son front, descendant la pâle courbe de ses traits devenus subitement maladifs, alors qu’il cherchait à se raccrocher à la réalité de ses doigts qui ne cessaient de glisser malgré ses efforts incessants, un bruit sourd commençant à marteler ses tempes. Pourtant, malgré l’impression qui ne le quittait plus de se noyer parmi les démons qui rejoignaient son univers, le fils du Diable persista à retrouver un semblant de normalité dans ces nouvelles paroles qu’il adressa à Gabriel.
« Mais qui as-tu tué pour te sentir coupable… ? »
Minables… minables… oui, il n’était rien d’autre, rien d’autre. Malgré son erreur, il séjournait dans une vérité qui n’arrivait pourtant à le tourmenter, si ce n’était dans l’idée qu’il puisse être au courant, se jouer de lui-même, le laissant perdre cette influence qu’il avait encore quelques instants auparavant et qui s’était finalement dissoute sous de nouvelles révélations. Et ce fut sous une secousse involontaire qu’il libéra la vieille femme, la laissant retrouver terre sans ménager son atterrissage, la laissant gémir sous une douleur lancinante qui se fit ressentir dans sa cheville foulée. Elle était l’enfant, l’adulte, l’ancêtre, tout ce qui avait parsemé son enfance d’une haine glaciale et dévorante sous ce besoin inassouvi d’éventrer, d’égorger ceux qui représentaient la justice de ce Dieu sur lequel il avait lui-même craché depuis si longtemps.
L’encre de ses prunelles corrosives vira vivement jusqu’à elle, ce déchet misérable qui jonchait encore le sol de ses restes flétris par le temps et ces frêles secondes qu’elle venait de passer en leurs sombres compagnies. L’un de ses poings se contracta comme s’il comptait lui assener le coup de grâce, faire taire ses marmonnements plaintifs qui pourtant n’étaient que trop peu perceptibles. Mais son audition lui jouait des tours, et l’envie de la faire taire grignotait chaque parcelle de sa patience déjà mise à rude épreuve par la présence illusoire du fantôme qui s’était dissipé à la seconde où il avait brisé ce lien corporelle avec celle qui sût autrefois tourner la tête de son autre.
« Disparaît ou je te tuerai comme j’aurais dût le faire autr… » mais le mot s’étrangla dans sa gorge sans qu’il n’arrive à poursuivre, le laissant braquer ses iris sur la seule autre personne se trouvant dans la pièce. « Fait-Là Partir ! » termina-t-il sous une colère noire en direction du démon, sous un ordre qui témoignait de l’instabilité qui sinuait telle une perfide femme jusque dans les rainures qui menaient à son cœur détruit.
« Ou je ne tiendrai pas parole… ou elle mourra sans que tu n’y puisses rien. » pensa-t-il alors que son regard paraissait s’égarer dans l’invraisemblance de quelque chose qui n’existait plus. Fourbe résistance à ce qui l’avait mené jusqu’à ce lieu où il se trouvait pourtant, mais pas cette nuit, il fallait hésiter, attendre, juste une seconde qu’elle s’évapore comme elle avait pût apparaître à ses yeux fiévreux.
Dernière édition par Alexy J. Hayes le 12/21/2009, 10:58, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 13:33 | |
| Welcome! Très bon choix d'avatar ^^ bonne chance pour ta fiche! |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 13:35 | |
| bienvenuep o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m Dans un premier temps merci de ton inscription et bienvenue parmi nous dans la charmante ville de Clifton. Toute l'équipe de pom. te souhaite un bon courage et tout plein d'inspiration pour ta fiche de présentation. Nous te rappelons juste quelques règles essentielles..Tu as désormais 7 jours pour finir ta fiche, dans quel cas nous serons dans l'obligation de supprimer ton compte et de remettre ton avatar en jeu. Sauf bien entendu si tu nous préviens dans la partie adéquate, c'est à dire absencesNous te rappelons également qu'un excellent niveau est demandé sur ce forum. Les 20lignes obligatoires sont en cas de mauvais jours, sois conscient qu'il te faudra dépasser largement les 40lignes de rp. Il peut arriver que les admins ne soient pas d'accord entre eux sur ce qui est de l'admission d'un membre. Afin de clarifier les choses, et de satisfaire le plus grand nombre de personne, il se peut que nous te demandions de faire un test RP qui se traitera uniquement par MP. Tu peux bien entendu, le refuser, dans quel cas ta candidature en tant que joueur ne sera pas acceptée. Et pour finir, ce rpg peut contenir des propos violents et des scènes choquantes. Si tu ne te sens pas capable d'accepter ou de supporter ça, merci de nous le signaler ^^ à bientôtp o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 14:07 | |
| BIENVENUE sur le forum ^^ |
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» y.o : 24ans
| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 14:18 | |
| Bienvenue parmi nous !! Tout à été dit si tu as la moindre question n'hésites pas ;) |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 15:38 | |
| Merci beaucoup tout le monde, et je n'hésiterai pas |
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» y.o : 25
| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 16:00 | |
| Bienvenue Bon courage pour ta fiche ^^ |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 16:26 | |
| Bienvenue ! =D Bon courage pour ta fiche ... et surtout très bon choix d'avatar =D |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 18:58 | |
| Merci beaucoup à tous les deux ! Et oui FoX... Bref, je pense avoir terminé |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 19:16 | |
| Bienvenue!
* JARED! Cet homme est magnifique *
Amuse toi bien parmi nous! |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 19:20 | |
| On lit tout ça ^^ et on te tient au courant le plus rapidement possible! |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/20/2009, 21:53 | |
| Merci beaucoup Gaëtane ! Et entièrement d'accord x) D'accord Saul |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/21/2009, 12:02 | |
| félicitationp o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m Officiellement bienvenue ! Ta fiche a été lue et tu es désormais des nôtres ! Voilà ce qui a été dit en résumé : - Citation :
- Nous avons toutes les trois dévorés ta fiche, on a adoré l'histoire, on a apprécié que tu sois si fidèle au personnage et tu as une excellente orthographe ... Bref nous sommes bluffées! Bienvenue sur POM et surtout amuse toi bien!
N'oublies pas d'aller te créer, ici, tout ce dont tu as besoin. Tu peux aussi aller jeter un coup d'œil dans la galerie si tu recherches un avatar, ou même passer commande pour en avoir un personnalisé. N'hésites pas non plus à venir flooder et créer plein de nouveaux jeux. Encore une fois bienvenue à POM bon rpp o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m
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» y.o : 24ans
| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/21/2009, 12:05 | |
| Wahou impressionnée par ta façon d'écrire coup de cœur .. on te donne la réponse dans quelques minutes ;) mais queeeel suspenceeee !! Et pour faire les choses bien : Bienvenu(e) ? parmi nous ;)
Edit bon ça a été plus rapide que prévu :p |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/21/2009, 12:06 | |
| LOL speedy gonzales ^^ Bienvenue officiellement :) |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] 12/21/2009, 12:23 | |
| Merci beaucoup pour tout Disons que j'ai flashé sur le personnage on va dire, donc fidèle normal Et bienvenue ainsi en effet x) Bref, re-merci |
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| Sujet: Re: Alexy J. Hayes || [100%] | |
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