| Sujet: Peyton Bonnie Force 3/7/2010, 18:28 | |
| Welcome to Clifton ..Peyton Bonnie Force© COPYRIGHT © COPYRIGHT | → SURNOM ; Pey-Pey → AGE ; 23 ans → GROUPE ; Bloody Eagles → MÉTIER ; Chanteuse dans un bar de striptease. → NE(E) A ; Brooklyn. → ARME FAVORITE ; Canif → SITUATION ; Célibataire → SIGNES DISTINCTIFS ; Un tatouage dans le creux des reins et une cicatrices sur l'épaule.
|
NARCISSIQUE MANIPULATRICE FROIDE INSOLENTE RANCUNIERE | DRAGEUSE CINGLATE SARCASTIQUE MALIGNE AUDACIEUSE | SPORTIVE FIDELE TÊTUE IMPULSIVE | REBELLE SOLITAIRE SAUVAGE IMPREVISIBLE REALISTE |
→ Les dix choses à savoir sur Peyton Bonne Force.
- Ne jamais l’appeler « Pey-Pey » si vous tenez à vos bijoux de famille, les gars et si vous tenez à vos yeux, les filles, abstenez-vous. - Si vous avez dans l’idée de tuer Peyton Force, ajouté un peux de piment rouge extra fort dans son assiette. Elle ne supporte pas les plats épicés. - Si vous voulez lui faire du mal mentalement, rappelez-lui que le sénateur Llewellyn était son père. - Si vous avez envie jouer avec les nerfs de la demoiselle, demandez-lui si elle va bien. Vous êtes sur de l’avoir à dos, vu qu’elle ne supporte pas qu’on ait des bonnes intentions à son égard. - Si un jour il vous venait de tomber sous son charme, cacher-le, jusqu’à être sûr que ce soit réciproque. - Si vous l’aimez vraiment, veuillez à vivre dans le présent et abandonnez tout de suite, quand vous aurez 70 ans et que vous marché en déambulateur les « Ah… Quand j’étais jeune j’aurais gagné les jeux olympique. » - Le jeu favoris de Peyton est le billard. - Si la demoiselle travaille dans une boîte de striptease et qu’elle l’a été jadis ce n’est pas pour autant qu’il vous soit permis de la nargué à ce sujet. - Peyton est accro au Haribo et au lutti. Elle a toujours un paquet dans sa poche. - Peyton ni complètement l’existence de sa mère, Leila Force, même si elle porte son nom, mais ça, ce n’est pas par choix.
|
© COPYRIGHT
|
Prologue.
Souvent les gens aiment l’endroit de leur naissance. Ils le chérissent et ont toujours du mal à s’en séparer. Ils se disent « tant de beaux souvenirs et d’anecdote, et je dois les quitter » quand enfin, cet bande de crétins se décident à quitté la maison familial, non sans verser quelques larmes, ils y reviendront et feront en sorte que, quand ils auront de quoi gagné leurs vies, ils s’achèteront une maison dans le même dans la même rues du même quartiers et comme si ça ne suffisait pas, ils décoreront leur maison d’une manière identique à papa, maman. Et bien, pas moi. Moi je suis née dans une boîte de striptease, devant une bande de catins que se demande « c’est quoi c’te chose toute rose hurlante ? » Car en effet, elles n’ont jamais vu de gosse de leurs vies et trouvent sans doute que c’est un blasphème d’en avoir un alors qu’on est une putain. Et je suis quasiment certaine qu’elles maudissent intérieurement ma mère d’avoir eu un môme par oublie. Ma mère, Leila Force. Mon père, inconnu. Vivre à Brooklyn dans mon quartier paumé ça veut dire que personne n’a de secret pour personne. Si tu as une verrue plantaire entre le gros orteil et celui d’à côté, tout le monde le sait le lendemain. Et si votre mère est une catin au Nirvana’s Horse, tout le monde le sait au collège, au lycée… C’est pénible. Au collège, passe encore. On vous fait des petites remontrances mais c’est innocent, seul les professeurs se comportent bizarrement : « Est-ce que ta maman vient à la réunion des parents, vendredi ? » Demandent-ils tous avec un petit air pincé qui veux franchement dire « j’espère que non. Imaginez une fille facile dans les murs de notre belle école ?! ». Mais au lycée, ça perd tout son innocence. Tout le monde vous juge comme si vous étiez … comme votre mère ! Les garçons vous font des petites remarques perverses et les filles vous lâchent des trucs… Au point que je n’ai jamais eu d’amis. J’ai toujours été seule dans la cour de récrée, assise sur un banc, plongé dans une lecture, qui n’avait aucun intérêt, je mangeais toute seule sur une table – les bons jours – ou dans les toilettes – les jours habituels.
Quand je serais grande, je veux être …
Certainement pas comme ma mère. Le souci dans mon plan « après, je serais quelqu’un d’important » c’était que ma mère avait de gros soucis d’argent. Voyez-vous, elle avait 40 ans, à présent. Et pas assez d’argent pour la chirurgie esthétique, se contentant de lifting. Mais viens le jours où les hommes ne la désiraient plus, ni pour la danse… ni pour autre chose. Et ma mère m’a demandé l’impardonnable : « Peyton, il faut que tu m’aides… », j’avais tout de suite compris comment j’allais devoir l’aider. Je l’ai fait. Certes. Au début, je n’étais que serveuse, ce que je trouvais extrêmement gênant et mon ego en avait pris un sacré coup. Puis, sans doute car je plaisais aux pervers, pardon, aux hommes, on m’a fait monter sur la piste de danse, ils n’en avaient rien à faire que j’aie tous juste 18 ans. Et enfin, comme toute tepu, j’ai… je ne le dirais pas, mais vous savez certainement de quoi je parle, sinon, tant pis. J’avais hérité du surnom, « Pey-Pey ». Alors vint le jour le pire de toute ma vie, je vis mon père. Il entra dans la pièce. Un sourire compatissant aux lèvres. Il était beau. Très beau. Grand brun, musclé, yeux verts. Pas le genre de type que l’on voit dans ce genre d’endroit. Nous avons fait vous savez quoi. Je ne le savais pas encore. Mais lui le savait. Il me la dit. Il a plongé ses prunelles dans les miennes et a dit mot pour mot. « Je suis ton père, Peyton. » Je le hais. À l’instant où il me dit ça, je le méprise encore plus que quand il a franchi la porte. Je n’entends plus rien, sinon mes oreilles bourdonnés et une voit m'hurler « tue-le ! Tue-le ! Tue ce crétin ! Tue ce monstre ! Tue ce traître ! Tue ce chien ! » Et j’ai sortit un canif de la poche de mon jean qui traînait juste à côté de moi et avant qu’il ait pu dire quoique ce fût, le lui planta dans le cœur. Suite à ça, il eut un mélange confus où ma vie ne fût plus qu’errance et délits, j’avais plusieurs fois côtoyées les commissariats. J’ai finit dans la ville de Clifton et dans le gang des « Bloody Eagles ». Pourquoi me direz-vous ? Pourquoi pas les « Black Bullets » ? En plus, ces derniers sont spécialisés dans la prostitution ? Ils sont spécialement fait pour moi ! Parce qu’après l’incident, j’ai comme qui dirait sombré dans la drogue et que j’apprécie un peut trop l’argent. Et puis, c’est plus classe un aigle qu’une impacte de balle xD
“ PARLONS PEU MAIS PARLONS BIEN. © COPYRIGHT | → PSEUDO ; Little Miss Shine → ÂGE ; 18 ans → BOY OR GIRL ; I am a girl. → COMMENT T'AS CONNU L'FO ; Apple Ships → PRÉSENCE ; 2 jours sur sept =/ → AVATAR ; Miley Cyrus → UN MOT ; Heu... Un mot... Un mot, comme ça ? Ou un mot que je veux ajouter. Ho ho ! J'en ai dit 14. Je suis T-R-O-P forte !
|
- Spoiler:
CHRISTINNA - « Prouve le moi. »
Notre relation sera un échec, nous nous détruirons mutuellement, comme nous l'avons toujours fait jusqu'à maintenant, car je suis incapable de changer, de devenir du jour au lendemain un jeune homme romantique et plein d'attentions. Je serai vil et fourbe, je continuerai ce jeu malsain, mais ce ne sera plus par haine comme c'était le cas jusqu'à maintenant, ce sera par désir. Un désir bien trop compliqué pour être compris par d'autres, bien trop sombre, bien trop puissant. J'ai besoin d'elle, elle est mon oxygène, ma dose de cocaïne journalière, je ne pourrais survivre sans sa présence à mes côtés, et si je la fais souffrir, ce ne sera que pour mieux souffrir moi-même. Elle brûlera en enfer à mes côtés, et nous règnerons en maitres incontestés, continuant ces joutes verbales incessantes, ces bassesses qui n'ont pas de prix, et tout cela pour ce désir destructeur. Je ne peux plus détourner mon regard du sien, son visage est si parfait, le moindre détail, que ce soit la couleur de ses yeux, ou encore son sourire charmeur, me transporte dans un autre monde. C'est terrible, je suis fou d'elle, et je souffre.
CAMERON - J'y compte bien. On t’essaies, et on ne peux plus se passer de toi. Pratique, non ?
Toujours ce sourire, de son côté comme celui de la belle brune, leur conversation n'avait absolument rien d'anodin pour eux, qui ne parlaient qu'en demi teinte. Il suffisait de savoir lire en filigrane pour comprendre que c'était leur désir commun qui se jouait alors : elle assurait pouvoir le mettre dans le lit et remporter la partie, quand lui la menaçait de s'y brûler les ailes si elle le tentait de trop près. Finalement, après un duel les opposant dans lesquels leurs regards s'accrochèrent sans ciller, le jeune homme lui tourna le dos, rejoignant le sol dans lequel il prit place avec aise, s'y étendant comme un prince dans son domaine, petit arrogant de première. Feintant de baisser les armes pour changer de sujet, il reprit une voix moins orgueilleuse mais toujours affublée d'un timbre incandescent se profilant en un murmure suave.
CAMERON - « Et comme les prostitués à l’époque, je te marque au fer rouge … »
Ses mots en pincements jouissifs sur ses lèvres. Elle savait que, malgré ses dires, malgré ses gestes se voulant distant, il la désirait jusqu'au moindre soubresaut de son cœur qu'elle lui arrachait par quelques fantasmes passionnés venant traverser son esprit. Et lui aussi savait qu'elle pensait à cette même chose : deux corps suintant la transpiration de leurs organes, quant au creux de leurs reins brûlerait cette intense jouissance au déhanchements de leurs hanches dissimulées sous les draps. Des souffles chauds et des baisers mordants ; Christinna était une véritable tigresse gardienne de la luxure de ses draps. Une idée qui le fit sourire, mais qu'il effaça bien vite, à quoi bon tenter de se faire fléchir soi-même, après tout, c'était atrocement absurde. Aussi, dans un claquement de doigts affligeant, le jeune homme assis sur le canapé dans une attitude princière et arrogante, changea bien vite de conversation comme ses pensées dévièrent ailleurs. Il était véritablement difficile de troubler Scott, lorsqu'il avait décidé de gagner ; en somme même l'idée de se retrouver corps à corps avec elle, aussi délicieuse pouvait-elle être, s'effaça bien vite au profit d'autre chose, sans frustration aucune, comme un réflexe d'auto-défense vindicative. C'est ainsi qu'il en vint à changer de sujet, tout en glissant une provocation pour la forme.
CAMERON - « Sais-tu pourquoi il bat aussi vite ? Pas parce qu'il est amoureux. Jamais. » Le sombre jeune homme s'approcha alors, glissant ses lèvres désirables à l'oreille de la demoiselle avant de continuer dans un murmure suave. ]b]« C'est le syndrome de l'ébullition des sens. Le cœur du prédateur bat plus vite, de fièvre et d'excitation, lorsqu'il s'apprête à détruire sa victime. »[/b] fit-il dans un sourire ainsi qu'un léger soupir, détournant alors son visage vers celui de la jeune fille, ses lèvres frôlant sa peau avec triomphe.
CHRISTINNA - « Alors je suis proche de te détruire... »
Il s’était déjà relevé. Debout face d’elle. Dans un combat qui n'avait pas de fin, ils s'affrontaient l'un l'autre, pures pensées diffamatoires, paroles coupantes à la pointe de leurs syllabes acides ; il se voulait maître quand elle ne voulait plus plier. Un combat de mots qui ce voulait plus cruel. Des paroles tranchantes, des regards sombres. Et son regard se plantant dans le sien, la lueur moqueuse s'y logeant s'éteignit au profit d'une dureté glaciale.
CHRISTINNA - « Le mensonge te blesse... L'honnêteté te faire peur... Je dois vraiment y aller avec des pincettes avec toi... »
CAMERON - Tu veux être honnête ? Allons-y, je vous écoute mademoiselle la psychologue, racontez-moi tout... Qu'est-ce qui vous tracasse ? murmura-t-il d'un air narquois et railleur.
Debout devant lui, se lovant tel un chat à la mouvance gracile, son visage proche du sien. Ô erreur fatale que d'aller éveiller la perversité d'un esprit tel que le sien ; car si Christinna semblait demeurer certaine qu'au contraire éveiller la vicissitude luxuriante déjà quelque peu présente en son sombre amant ne lui apporterait que la victoire, elle se leurrait en vérité dans une partie qu'elle pensait déjà gagnée. Pauvre petit chat, ne t'a-t-on jamais dit que le méchant loup des contes de fées existe ?
CHRISTINNA - « Si on ne parle pas, je ne voix vraiment pas ce qu'on pourrait faire d'autre, mais peut être qu'il faudrait que tu m'éclaires... »
Pas de réponse, le regard noisette de Cameron s'était déjà posé sur les cuisse de la demoiselle tandis que cette dernière l’embrasser tendrement comme une provocation de plus faite au loup qui ne voulait plus que dévorer ses courbes ; le regard de Cameron n'était plus explicite, il reflétait véritablement une perversité et une envie qu'il ne dissimulait plus, ne voulant plus la cacher. Pas un sourire, juste ce désir vicieux sur son visage, alors qu'il s'appliquait à caresser sa cuisse de son regard mordant et libertin, quand ses mains vinrent alors s'y poser dans un frôlement d'abord délicat. La tête penchée légèrement sur le côté, le jeune homme laissait ses doigts parcourir sa peau blanche et nue ; remontant suavement le long de ses cuisses dans un toucher encore léger qui ne pouvait qu'attiser son envie. Pire encore qu'une caresse vous frôlant la peau avec conviction, c'était le frôlement subtile et vaporeux de ses doigts qui lui brûlaient les courbes, comme pour l'encourager à lui arracher des mots de supplique : "Encore" .... Toujours pas de sourire ; le prince s'appliquait dans sa torture licencieuse à faire monter en elle la convoitise pernicieuse à lui en insuffler des battements cardiaques allant en s'accélérant ; il la touchait sans la toucher vraiment, ô comble du désir prêt à imploser. Du bout des doigts, il lui brûlait la peau dans une chaleur montante et appliquée ; et ce n'était là que des caresses semi-frôlées, rien encore de véritablement concret , Cameron ne faisait que lever l'éros de sa vipère par des frôlements qui, par le refus d'aller plus loin, pouvaient la rendre folle. Des flash dus à un fantasme passager lui vinrent alors en tête : la voir se cambrer sous le joug de ses effleurements fiévreux, dans un gémissement trahissant son cœur affolé par l'incandescence torride de ses touchers peu chastes. Peu à peu, ses frôlements se firent véritables caresses, lui confiant des douceurs chaudes embrasant le creux de sa poitrine et de ses reins alors que le sombre prince ne s'arrêterait pas là. Prêt à mener son combat bien plus loin qu'à l'accoutumé, il la ferait imploser d'un orgasme rêvé qui ne viendrait pas, à la faire se débattre contre son propre désir et l'embrasement de ses sens. Enfin, le regard noisette du jeune homme se posa sur le visage de Christinna, descendant d'une course lente sur sa poitrine puis son ventre plat, couverts par le tissu blanc de sa chemise. Puis ses prunelles se stoppèrent à l'entremise de sa jupe, lieu de délice qui lui arracha un sourire presqu'indiscernable ; le diable, en plus du loup fiévreux et impitoyable, s'était éveillé en lui. Alors, dans une caresse divinement suave à en lui arracher des soupirs frémissants, il remonta sa main le long des cuisses délicates et blanches de la demoiselle, dans un regard consciencieux et imperturbable. Ses prunelles de braise suivant avec attention le parcours de sa main experte qui était remontée à l'entremise des cuisses de la belle, frôlant alors sans pudeur le tissu qui recouvrait son intimité tant désirée, dissimulée sous l'étoffe de sa jupe. Et le silence, étouffant de gémissements torrides coincés sans doute en travers de la gorge de la si belle princesse, embrasait un peu plus ce feu incandescent présent en eux, l'attisant par le murmure envieux de leurs souffles qui allaient en s'accélérant. Et le regard appliqué du sombre prince , le désir pernicieux et mordant dans ses obsidiennes, lui promettant implicitement monts et merveilles dans des choses nouvelles qu'il pourrait lui apprendre entre deux coups de reins et débats passionnés, son souffle et son parfum enivrant, ses doigts aventuriers et audacieux, le frôlement de sa peau glacée partant à la recherche des gémissements haletants de sa vipère ... Que de tentations trop fortes, muées dans une torture qui ferait lâcher leurs cœurs se débattant dans leur frénésie fiévreuse et embrasée... Alors, comme dans un supplice de plus que sans doute Christinna semblait voir venir, Cameron redressa ses yeux noisettes sur son visage, un sourire carnassier au coin des lèvres, alors qu'il se pencher vers cette dernière ; loup audacieux au corps proche, trop proche, de celui de la princesse déchue. Le bourreau ne s'arrêta pas là, car en plus de ses mains remontant sur le galbes de ses cuisses, c'étaient également ses lèvres qui glissèrent en même temps le long de leur courbe, descendant dangereusement vers le fruit défendu et dissimulé sous ce bout de tissu noir. Qu'elle se cambre, qu'elle expire tout son désir, qu'elle geigne, gémisse, frémisse... qu'elle le supplie, qu'elle murmure son nom. Et déjà, de ses deux mains posées sur le haut de ses cuisses, le bourreau aux allures de prince descendu jusqu'à son intimité préservée, ses lèvres posées à l'entremise de ses cuisses d'une jupe relevée et écartées dans la forme d'un arc délicat et léger.... Audace pernicieuse et fiévreuse qui le poussa à continuer jusqu'à ce tissu blanc, où il déposa un baiser ironiquement et diablement chaste, si tant est qu'on pouvait le qualifier ainsi au vu du lieu défendu sur lequel il y avait apposé les lèvres. Un baiser, puis deux, puis un autre encore lorsque ses doigts vinrent s'immiscer dans un frôlement sous le tissu... mais guère longtemps, l'espace de deux secondes gémissantes seulement. Car lentement, le jeune homme se redressa dans un sourire triomphal et sombre, glissant doucement son corps contre le sien, parcourant les courbes de son corps de par le sien dans une effluve d'ivresse piquée d'une provocation douce. L'une de ses mains, désireuse de ne pas rester sage, écarta sa cuisse afin de pouvoir le laisser s'y glisser ; hanches contre hanches, buste contre buste, il l'avisait de tout son regard de braise, alors qu'un sourire s'afficha sur ses lèvres.
CAMERON - « De quoi ne pourrais-tu pas te passer ? »
Murmure suave, souffle brûlant glissant sur sa peau dans une envie saillante, alors que sa main aventurière se posa sur le haut de sa cuisse, épousant parfaitement le galbe de cette dernière.
FLASH BACK
CAMERON – « Laisse moi sortir ! Laisse moi sortir ! Ouvre, laisse moi sortir ! »
Les poings du gamin de sept ans s'abattaient sur la porte de sa chambre avec frénésie et colère, sa voix encore fluette s'échappant de ses lèvres se faisait néanmoins enragée et virulente, mué dans une colère dévastatrice, d'un sentiment rageur mêlé à cette peur trop bien fondée, le petit garçon hurlait d'une haine farouche sa plainte, encore et encore. De longues minutes déjà qu'il tambourinait à la porte de sa chambre, à hurler ainsi à son père de le laisser sortir, à en sentir ses poings parcourus d'une douleur vive empourprant les joints de ses mains. Encore et encore, inlassablement, il hurlait sa colère et son désespoir, sentant ses nerfs lui lâcher sous le poids de cette horrible condition à être ainsi enfermé. Le jeune Scott n'était pas un enfant battu, pas plus qu'il était délaissé ; au contraire ne manquant de rien il avait pour lui une chambre somptueuse et les promesses d'un avenir certain. Le seul obstacle à son enfance qui aurait pu être parfaite, était encore son propre père qui, obsédé par la perfection et la réussite, avait trouvé dans le don de son fils cette chance de le voir percer encore plus loin, encore plus haut. Son fils unique deviendrait ministre ou banquier, voire même médecin, mais quoiqu'il en soit il ne pouvait le laisser gâcher cette précocité intellectuelle. Aussi, dans un excès cupide et presque fou, porté par le désir le consumant de la perfection, Edward Scott avait ainsi poussé le vice à forcer son jeune fils à étudier, l'enfermant à clé dans sa chambre. Une condition qui pour lui n'avait rien de cruel ni d'inhumain, il ne sentait là ni mal ni manque de lucidité, aveuglé par sa cupidité et l'envie de faire de son jeune fils le summum de la perfection, il l'enfermait ainsi tous les jours, pour son bien et son avenir... Une attitude des plus vicieuses trahissant l'excès vindicatif des Scott. Huit ans seulement, et séquestré chaque jour quelques heures dans une pièce, à se pencher sur les livres tandis qu'au loin résonnaient les rires enfantins et insouciants de ses camarades. Aujourd'hui, n'y tenant plus, des larmes vinrent alors monter aux yeux ambrés du jeune garçon dont les mains frappant avec force contre la porte de bois commençaient à le faire souffrir ; des larmes de colère et de rage, l'envie de tout détruire, y compris lui-même. L'autodestruction si chère au cœur de Cameron commençait alors, et ne le quitterait plus jamais.
CAMERON – « Papa ! Ouvre moi ! »
Les poings qui tambourinent à la porte, avec haine, avec rage, avec fureur, résonnant en écho contre une porte de bois vibrante sous la peine et la colère d'un petit garçon encore terrorisé, malgré ses hurlements intempestifs trahissant sa virulence haineuse. Les livres éparpillés au sol, les bibelots à terre balayés d'un revers de main en sont la preuve ; le petit garçon a explosé, et le voilà confiné à une porte qui ne veut pas s'ouvrir. Et pourtant, cette dernière grince, s'entrouvre, une silhouette massive apparaît ; un bel homme au visage soudain strict, et sa main puissante s'empare du petit garçon et le tire dans le couloir. Sans trop de violence, mais avec fermeté, tandis que le jeune Cameron se débat contre son père, épuisé par tant de haine qu'il exorcise alors ; il frappe et s'agite, comme si la porte ne s'était pas encore ouverte. Alors son père l'empoigne fermement et le pousse contre le mur, la tête du jeune garçon venant le percuter de plein fouet. L'homme n'a pas voulu faire preuve d'autant de violence, mais seulement calmer son fils qui peste comme un diable, apeuré et haineux, les yeux humides et pénétrants. Aussi le père se met à parler d'une voix douce alors qu'il s'accroupit pour se trouver à la hauteur de son fils qui se débat encore avec force et violence, et déjà l'adulte sait qu'il n'y a qu'une seule chose qui puisse apaiser le petit diable affolé.
EDWARD – « Cameron ! Cameron calme toi ! ... Dylan est là. »
Le petit garçon cessa peu à peu de se débattre, hoquetant néanmoins dans une respiration saccadée qui peinait à se calmer. Ses larmes toujours au coin de ses yeux sombres qu'il ravala alors, Cameron toisa son père d'une œillade perçante et froide, encore sous le joug d'une rage et d'une peur incontrôlée. Néanmoins le regard de son père ne cillait pas, et Cameron voyait déjà venir le ton moralisateur.
EDWARD – « Tu es infect aujourd'hui Cameron, je ne suis pas sûr que tu aies le droit d'aller voir Dylan... Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? »
CAMERON – « La perfection ne s'acquiert qu'en travaillant... » répondit le garçonnet d'un murmure agacé mais docile.
EDWARD – « ... Donne-moi un synonyme de 'infect'. »
CAMERON – « ...Infâme. »
Edward – « Bien, la leçon est apprise tu peux y aller. » Et l'homme se releva d'un sourire fier, ignorant qu'il torturait son propre fils à vouloir ainsi le modeler et l'enfermer dans une obsession pour la perfection qui n'existait pas. Cameron se redressa, essuyant ses larmes avec fureur, il reprit prestance et descendit les escaliers d'un pas vif, posant sur ses lèvres un sourire ravi qui s'étira à la vue de Dylan, postée dans le salon.
FASH BLACK
CHRISTINNA - « Je te propose quelque chose. Je suis à toi jusqu'à ce qu'on sorte de se placard. Choisis tes armes et je te suis. Une règle tu finis tout ce que tu commences, tu ne cesses pas le combat pour me faire enrager, et je ne le cesserais pas moi non plus. Tu ne respectes pas la règle, je t'en fais voir de toute les couleurs... Mais bien entendu si tu as peur que je te fasses perdre tes sens tu peux aussi te défiler tout de suite... »
Non jamais il ne serait ce prince parfait, ce héros des contes de fées. Jamais il ne pourrait être cet être courageuse, il voulait être lâche et tout laisser. Et il la détestait, il la détestait pour ses souvenir d’enfance qu’elle lui à fait rappeler. Sur ses paroles, il sentit la colère l'embraser de nouveau, le poussant à se coller de nouveau contre la belle demoiselle d'un mouvement brusque, sa main empoignant un pan de sa robe qu'il avait remonté d'un coup trop sec le long de sa jambe. Il sentait son palpitant s'accélérer sous cette colère froide, sous la rage, sous le trouble, sous la volonté de lui faire du mal pour ne pas imploser. Mais quelque chose le stoppa alors qu'il plongea ses obsidiennes dans les azurs de Christinna ; après tous ces mots, après tout son trouble, il ne souhaitait guère plus vraiment la le jeter au sol pour la faire sienne et si possible dans la souffrance.
CAMERON - « Fous moi la paix ! »
Dernière édition par Peyton B. Force le 3/7/2010, 21:26, édité 6 fois |
|