→ SURNOM ; Il n'en a aucun. → AGE ; 23 ans. → GROUPE ; Strangers. → MÉTIER ; Anciennement employé de la construction, il se cherche encore de nos jours. → NE(E) A ; Manchester, UK. Et il a encore son terrible accent. → ARME FAVORITE ; Il n'a jamais touché à une arme de sa vie. Donc je dirais, son sourire? → SITUATION ; célibataire et fier de l'être. → SIGNES DISTINCTIFS ; Une cicatrice au niveau du cou, une vague tentative de son frère pour le tuer.
“DES MORCEAUX DE TOI
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PEU PEUREUX RUSÉ TORDU SOLITAIRE HYPOCRITE
SEREIN IMBATTABLE TÊTU AMBITIEUX NE SE LAISSE PAS FAIRE
MALICIEUX PARFOIS INDOMPTABLE LOYALE RENFERMÉ CHARMEUR
→ " Je ne peux parler de ma vie sans parler de ma famille. J'ai un frère jumeau non-identique et une soeur pathétique. Mes parents sont en quelque sorte des connards prétentieux et je n'ai jamais vraiment eu d'amis. D'esprit libertin, je ne me laisse pas facilement dicter des règles. Appelons ça " l'esprit rebelle " Disons le proprement, je ne suis pas de ce qu'on peut appeler un mec dans la norme. Et ma très chère famille me l'a si souvent fait remarqué. Toutefois, j'ai toujours vu cette différence comme une force de caractère. Après tout, c'est une partie intégrante de ma personnalité et je ne changerais rien pour tout l'or du monde. Fonceur et indiscipliné, j'étais loin d'être l'élève modèle au lycée. Bien au contraire, j'enchainais les mauvaises notes..et les mauvais coups. Mais jamais je ne pourrai m'en vouloir d'avoir été moi-même. Je ne me suis jamais métamorphosé pour quiconque et je ne le ferai pas d'aussitôt, enfin façon de parler c'est bien arriver une fois, c'est le passé tout simplement.."
CE QUE J'AIME ; La franchise, le franc-jeu, pas de coup derrière, j'aime qu'on m'affronte, qu'on n'aie pas peur de me dire ce que l'on pense. J'aime les femmes, du moins, seulement quand il n'y aucun risque d'attachement. J'apprécie l'alcool, j'aime faire la fête. J'aime jouer le dur. J'aime les gens réfléchis. J'aime le jeu d'échec.Je suis aussi un accro à l'adrénaline, toutes les occasions sont bonnes pour moi pour me remettre à fond ; batailles, conflits, sales coups. CE QUE JE DÉTESTE; L'hypocrisie, les nunuches qui en veulent trop de moi, et pourtant je les aimais bien avant, la subtilité, les mecs effeminés, les pleurnicheuses. Je n'aime pas non plus le chocolat ( oui tuez moi.. ), les desserts en général aussi. MES SALES MANIES; J'ai tendance à renifler bruyamment quand je suis nerveux, et c'est quelque peu.. énervant. J'ai tendance aussi à manger davantage lorsque je suis en colère. Déjà bien gourmand, je le deviens davantage lorsque mes nerfs sont à vifs. MA PHRASE FÉTICHE; " Get out of my way, bitch " MON MET PRÉFÉRÉ; Je ne pourrais pas me passer de hot dog. Je sais c'est banal, mais je ne raffole pas de la fine cuisine. J'aime la bonne " franquette " LA MUSIQUE QUE J'ÉCOUTE; J'apprécie la musique des années 80-90. Du vieux rock comme Led zeppelin, Guns'n'roses, Survivor, Bon Jovi, Aerosmith et plusieurs autres.Je ne tolère pas le rap, le hip-hop .. bref tout ce qui est " synthétique " j'apprécie LA VRAIE musique. LE TRUC DONT JE NE PEUX ME PASSER; Ma bagnole. Une vieille cabrio des années 70 mais qui a la carosserie faite pour durer! De couleur noire, d'allure " grease ", je suis toujours dedans. Je l'aime ma voiture oh oui ^^ LE TRUC QU'IL NE FAUT PAS ME DIRE; " T'es qu'un bâtard " Ça me fait trop penser à mon crétin de frère, et il vaut mieux éviter. LE PIRE DÉFAUT QUE J'AI; Mon impulsivité. Je peux me transformer en bête féroce en un rien de temps, si si, il faut me croire! MON PLUS GRAND SECRET; J'en ai marre de ma solitude, mais je me la joue " solo " pour ne plus jamais souffrir de la bêtise de mes prochains.
" Hello world Hope you're listening Forgive me if I’m young For speaking out of turn "
« Qu’est-ce tu fous là encore, le clébard? » « Fous moi la paix tu veux bien ? » Mon frère jumeau, un vrai con de première. Déjà à l’âge de cinq ans, il cherchait sans cesse les problèmes. Et ce qu’il adorait par-dessus tout, c’était de m’emmerder. Pourtant, j’aurais pu me battre avec lui, mais j’étais terrorisé par lui. Nous n’étions pas identiques et c’était en quelque sorte lui, le plus fort.. le plus grand! Alors je me laissais sagement abattre, comme un lâche. Et mes parents eux? Trop occupés pour se préoccuper de leurs fils turbulents, bien sûr! Après tout, la naissance de ma sœur plutôt récente, mes parents savaient exactement où placer leurs priorités. Et je n’y figurais pas. J’étais donc seul à subir les colères de mon frère. Il n’y avait pas d’arbitre, c’était un peu comme le « free for all » et j’étais inévitablement malheureux. Un gamin avait besoin d’encadrement. Or, il n’y avait aucune forme de dictature dans cette famille et j’étouffais dans cette liberté. Et je grandissais dans cette misère qui ne semblait que m’affecter uniquement moi. Mes parents étaient fonctionnaires dans la vie de tous les jours. Mon père devait souvent voyager partout dans le monde pour affaire et ma mère, elle, rentrait bien souvent à 20h le soir. Je pouvais donc dire et ce, avec grande certitude que j’avais été élevé par na nounou, Katherine. Elle était le seul modèle de mère que je n’ai jamais eu et c’était une jeune femme exceptionnelle. Attentionnée, je pouvais avoir ce que je voulais d’elle. Mais encore et toujours, j’avais une liberté totale de mes faits et gestes et pour tout vous dire, cela commençait sérieusement à peser lourd sur mes frêles épaules.
Plus tard, je devins un jeune homme séducteur. Au lycée, les choses entre mon frère et moi se sont grandement améliorées, enfin de mon point de vue personnel. J’étais plutôt du type populaire, quart-arrière de l’équipe de football de l’école. Et le tombeur de ses dames. Mon frère était un loser, une brute, de ses 1m80 et il terrorisait tout le monde. N’ai-je donc pas besoin de spécifier à quel point il était détesté. Curieusement, je m’en réjouissais. Ces années de torture étaient enfin finies, je pouvais enfin respirer, mener ma vie, sans avoir cette brute de frère sur mon cas sans arrêt. « Hey Soren !» La blonde plantureuse, digne des plus grands stéréotypes de la terre, s’approcha vers moi d’un sourire aguicheur. Je la connaissais très bien, pour avoir couché avec elle de multiples fois. Elle s’appelait Jennifer, et c’était la reine des pompomgirls. OUI, le classique. La fille la plus populaire était inévitablement attirée par le mec le plus prisé du lycée, c’était la loi de la nature. Pourtant, lorsque je la voyais, mon cœur ne s’emballait pas comme il devait le faire. Je n’avais jamais ressenti ses frissons qui vous parcourent l’épine dorsale violemment. Ni ses palpitations à n’en plus finir, comme si mon cœur subirait prochainement une attaque fatale. Non.. Je n’étais en rien d’amoureux d’elle , et je ne le savais que trop bien. Et puis, je me disais, à quoi rimait l’amour? Je n’avais jamais connu ce sentiment, je ne savais pas vraiment ce que tout ça signifiait. J’errais ci et là dans le monde de l’inconnu, de la liberté , et des fêtes d’étudiants à n’en plus finir. Je terminai mon lycée avec des notes plus qu’exécrables mais je m’en fichais bien, j’étais comme ça. Que pouvais-je faire de plus? Comment changer un homme qui vit ainsi depuis toujours?
Je m’étais promis de vivre pleinement ma vie, et je réalisai mes rêves les plus fous grâce à l’argent de mes parents. J’avais touché à tout ; drogues, alcool, et même prostituées. J’étais vraiment tombé dans l’ingratitude, mais je m’en fichais réellement. J’avais vécu comme ça pendant près de deux longues années. Mais tout changea le jour de mon 19ème anniversaire. En voyage aux USA, j’avais décidé de bien arroser ma soirée dans un club très prisé de la Big Apple City. Vêtu de vêtements chics et décontractés tout à la fois, je croyais que j’allais me faire une autre de ses délicieuses demoiselles. L’alcool coulait à flot et j’étais désormais sur la piste de danse, entouré de demoiselles qui m’étaient totalement étrangères. Je vivais pleinement le jour de ma naissance, le cœur à la fête jusqu’à ce que je ne m’écrase sur la piste, mon cœur avait flanché pour la toute première fois depuis le début. Il avait fait la guerre et la misère, pour finir par s’éteindre. J’entendais à peine les cris autour de moi. Et je tentai, en vain , d’ouvrir légèrement mes paupières. Je n’y vis qu’une masse floue de gens, alerté par ma chute. Quelques minutes plus tard, ce fut l’obscurité la plus totale. Je pouvais sentir sans peine l’odeur de la mort. Mais hélas Dieu, ou peut importe ce qui se trouvait là-haut, dans les cieux, ne voulut pas de moi ce soir-là. Je me réveillai deux semaines plus tard, une infirmière ravie à mon chevet. Je me rappelais sans peine les détails de cette brève rencontre. « Enfin.. » Avait-elle soufflé un grand sourire incollable aux lèvres. Elle avait de très jolis yeux, de couleur forêt. Et de magnifiques cheveux bruns chocolat qui ondulaient joliment jusqu’aux épaules. Elle n’était pourtant pas de ces filles que je séduisais jadis auparavant. Et pourtant je la trouvais sincèrement magnifique. Je m’étais dis, sur le coup, que je n’aurais jamais pu rêver de meilleur réveil que celui-ci.
Elle m’expliqua ce qui m’était arrivé avec d’une douceur incomparable. Elle avait été l’infirmière attitrée pour mon cas. Ainsi, elle passait tous les jours pour vérifier si je n’allais pas me réveiller. J’imaginais sans peine la rage que cette infirmière avait du ressentir quand le moindre de ses soins n’avaient obtenu aucun effet sur mon corps inerte. J’imaginais aussi la joie engendrée par le mouvement subtil de mes paupières et mon bref murmure « Où suis-je? » Je dus subir de nombreuses déceptions ce jour-là. Ni mes parents, ni mon frère et ni ma sœur n’étaient venus me voir ici, en Amérique. C’était comme si je n’existais plus à leurs yeux. Et ça faisait mal, très mal même. Les semaines passèrent et je me portais mieux. Je pris soin de ne plus consommer d’alcool, et de manger de la bouffe merdique pour m’assurer que je n’exploserais pas de nouveau. Un mois avait passé depuis mon séjour à l’hôpital et j’eus la brillante idée de venir remercier cette infirmière qui avait veillé sur moi. Ce jour-là, j’avais acheté un bouquet de magnifiques roses rouges. Et j’avais fait inscrire ces mots ; Merci. Cinq lettres qui en disent long. Accepteras-tu de venir avec moi diner pour que je puisse te témoigner de ma reconnaissance ? Je me faisais un tas de scénario dans ma petite cervelle. Mais jamais je n’aurais cru qu’elle aurait accepté mon invitation. Assis seul à une table dans un restaurant quasi désert, je ne cessais de penser que j’étais le plus grand abruti sur terre. Je croyais, à tord, qu’elle ne viendrait jamais et je commença à perdre espoir.. Jusqu’à ce que je ne la vis, aussi jolie que nature, me rejoindre son éternel sourire ravissant plaqué sur ses lèvres vermeilles.
Croyez-vous au coup de foudre? Croyez-vous que l’amour peut se ressentir en un bref instant? Je n’y croyais pas, je n’y croyais plus. Ou du moins je voulais tant m’y accrocher. Pourtant, cette infirmière m’avait tapé dans l’œil et j’étais impuissant face à son charme. J’avais peur aussi de ne pas correspondre à son genre. N’étais-je donc pas jadis un mauvais garçon, un salaud, un sans cœur? À ma plus grande surprise, cette jeune femme avait beaucoup plus de points en commun que je ne l’eus cru. Et bien vite, cette belle soirée se termina en couchette au lit. C’est généralement après ce moment que je me défilais, m’enfuyais. Mais je suis resté. Six mois. C’était ma plus grande relation amoureuse à vie. Avec elle, je m’étais senti renaitre, comme si cet homme que j’avais été autrefois s’était envolé dans la nature. Elle m’avait définitivement changé et ce, pour le mieux. Je n’aurais pu rêver de meilleurs jours que ceux passés en sa compagnie. Mais vous savez bien que mon bonheur n’est pas éternel, si? Elle a fini par m’abandonner, comme l’avait fait ma famille il y a bien longtemps, comme tout le monde qui me fréquentait. J’étais voué à l’échec amoureux et à la solitude. Quand elle a rompu avec moi, j’ai ressenti un immense trou béant dans mon estomac que je n’ai jamais pu combler par la suite. Six mois peuvent paraitre bien peu, mais ce fut suffisant. Largement suffisant même. J’étais attaché à elle et j’avais vu en elle qui sait, la femme de ma vie. Mais je me suis trompé en beauté. Elle n’était plus là et j’étais perdu. Ô comme je la haïssais de m’avoir fait ça, après tous ces moments de bonheur et de complicité. Ma revanche fut terrible, et ma chute intense. Je redevins le vieil abruti d’auparavant. Rebelle, vulgaire, acharné, alcoolique. C’était comme si j’avais effacé cette dernière année, comme si rien de tout cela ne s’était passé. C’était comme un rêve... ou un cauchemar, c’est à votre choix. Et je me suis juré, envers et contre tout, que je ne m'attacherais plus jamais à quiconque. Souffrir ne m'enchantait guère. J'avais payé le plein prix de ma bêtise.
Âgé de 22 ans, j'avais parcouru pas mal de villes à travers le grand pays. De barman à employé de construction, je pouvais dire que j'avais touché à tout. Mais à chaque fois, je me défilais, trouvant une brillante excuse pour m'évader. La liberté était ce qui me permettait de vivre heureux. Rien n'équivalait au vent chaud sur ma peau, ou à ses escapades dans ma puissante voiture. J'étais seul, sans attachement et c'était là tout ce qui importait, au final. Puis, je visitai Clifton, une petite ville paumée. Curieusement, j'en tombai très vite amoureux lorsque je m'aperçus des nombreuses sources de distraction du coin. Et contre toute attente, j'avais décidé d'enfin poser mes bagages. Je n'avais pas beaucoup de sous en poche mais je me débrouillai pour me dégoter un appartement potable, au coeur de la ville. Aujourd'hui après un an à découvrir cette ville aux milles facettes, je tente de me faire " embaucher " par le premier clan qui voudra bien de moi. Mais à quel prix je devrai le payer dans un futur proche? Et pourquoi diantre ai-je besoin de me lier à ses rapaces sans scrupule? Pour me faire aimer? Pour le pouvoir? Un peu des deux, je dirais. Quoiqu'il en soit, je suis prêt à faire bien des choses pour que les gens me reconnaissent moi, Soren Newton. Et je suis prêt à me transformer en bombe à retardement au nom de la souffrance et de la solitude. Serez-vous à même de percer mon voile de mystère? J'en doute très peu.
→ PSEUDO ; Gorgeousmali ou Malicious x) → ÂGE ; 22 ans. → BOY OR GIRL ; GIRL. → COMMENT T'AS CONNU L'FO ; en effectuant une demande de partenariat avec vous. → PRÉSENCE ; Je dirais cinq jours sur 7, certaines semaines. Enfin, ça varie beaucoup =) → AVATAR ; Ian Somerhalder. → UN MOT ; J'AIME POM
Spoiler:
I just wanna touch you, I just wanna know you But you got to believe. Believe in what I really am..
L'amour. Cinq petites lettres. Une seule cause , un seul but ultime. De jolis battements de cil à la hollywoodienne, des frissons qui vous parcourent l’échine, le rythme cardiaque qui s'accélère doucement au toucher de l'être aimé. Des mots doux, des sérénades, des roses… Des rires cristallins, des regards de braise et l’impression évident de flotter sur un nuage.C'était jadis l'opinion que j'avais sur ce puissant sentiment et ce, bien avant que cette jolie femme aux cheveux de blé ne naisse. Bien avant que tous ses citoyens réunis ensemble n’existent et procréent comme de vulgaires petits lapins. C’est que je ne savais que trop bien à quoi tout cela rimait. J’avais pris conscience des risques, je n’étais pas niais, loin de l’être même en étais-je absolument sûr. Je savais pertinemment que tout était possible avec l’amour. Aussi bien la déchirure que l’atteinte de la satisfaction parfaite. Je savais que mes émotions étaient comme une montagne russe, elles avaient des hauts et des bas, et elles étaient sans fin. Quand je l’avais aperçu ce soir-là, j’étais loin de me douter que cela irait aussi loin. C’était pourtant si naturel, je n’avais pas l’impression de devoir résister à l’odeur de son puissant parfum sanguin. J’avais plutôt l’impression d’être séduit par ce qu’elle était. C’était largement difficile d’expliquer ce que je pouvais ressentir quand je contemplais son regard d’un bleu azur, et ses courbes toutes aussi magnifiques les unes des autres. Pourtant , je ne la connaissais même pas. Cette fille m’était une totale étrangère, mais je m’en fichais. Ce n’était pas dans mon genre, j’étais tout autre. Je n’avais qu’un exemple tangible à l’esprit ; l’histoire que je vivais avec Ruth. Oui.C’était largement différent… Elle savait tout.. De ma nature, de ce danger potentiel que j’étais pour tous les humains de cette terre. C’était peut-être pour cela que je me comportais comme véritable idiot, brutal et insensible, lorsque je me retrouvais à ses côtés.. Et la peur naquit en moi qu’il se produise la même chose si un jour, elle devinerait mon secret. Encore faudrait-il que je lui en glisse un mot. En plus d’un siècle dans ce corps immortel, c’était la première fois que j’avais honte de ce que j’étais réellement. Pathétique, vraiment.
« Ne m'oblige pas à te prendre au mot. » Je ne regrettai aucunement d’avoir fait part de mes plus humbles désirs devant la jeune femme légèrement bourrée qui se trouvait à mes côtés lorsque nous marchâmes à travers les dédales de la ville soudainement éteinte... Ce fut d’ailleurs pour cette maison que j’esquissai un bref sourire, rien de plus banal, rien de moins, à son intention. Je mimai une révérence, rien que pour jouer le jeu « Vos désirs sont des ordres, belle demoiselle » avais-je dis en éclatant de rire. Puis un silence s’en suivit. Un silence confortable, qui mettait définitivement les gens à l’aise. J’adorais les silences, ils étaient tous teintés d’une émotion quelconque. Parfois haineux, parfois enivrant... Les silences avaient tous leurs significations bien précises. J’étais peut-être un des seuls hommes sur cette terre à avoir remarqué ce genre de chose. J’étais spécial après tout, à part si l’on peut dire. Puis j’avais arrêté mon silence, celui que j’adorais tant pour lui offrir subtilement de la porter dans mes bras de fer. Sa réaction ne m’avait en rien surprit. Les femmes étaient tous les mêmes, depuis des siècles. « Je suis peut-être trop lourde. » Lourde ? Cette femme devait peser le poids d’une plume, pire encore d’une aiguille. J’étais apte à soulever des camions d’une tonne, à déraciner des arbres lorsque la rage me tenait par les entrailles. Prendre la belle Rose dans mes bras était loin d’être une tâche difficile. Je m’exécutai donc, et l’entoura de mes bras aux muscles saillants. J’accélérai ma vitesse. Dans l’état dans lequel elle était plongée, il était évident qu’elle ne remarquerait rien d’anormal. Et entre deux fous rires, elle me murmura l’adresse de son appartement. Elle vivait donc dans Peckham. La distance était minime, ma vitesse me permettait de gagner du temps. « Tu peux me reposer là, nous y sommes. » En un rien de temps nous fûmes devant le seuil de sa porte. Je la laissai descendre, ne cessant de la dévorer des yeux, comme si c’était la dernière fois que j’allais la revoir. Je profitais de chaque petites secondes pour garder en mémoire chacune de ses images, comme un album photo en diaporama dans mon esprit tordu.
« Voilà mon palais monsieur. » Son appartement. C’était sans doute l’endroit le plus intime qu’elle puisse me montrer. Enfin, peut-être pas. Il y avait encore sa chambre, mais je me gardai bien de lui exprimer le fond de mes pensées. Je regardai tout autour de moi, à l’affût des moindres détails. Ma vision quasi bionique pouvait me permettre de décrypter tout ce que s’y trouvait. Du plus grand, au plus petit... Je voyais sans peine, malgré la pénombre, les différentes photos qui se trouvaient ci et là. L’endroit était propre, agréablement propre. J’avais ce même besoin que tout soit parfaitement rangé et je me sentis relié à elle par cet infime point commun. Je savourais chaque élément de cet endroit, comme si j’allais découvrir un grand trésor. Je fus bien vite interrompu, ma divine compagne de soirée m’invita à se joindre à elle sur le canapé. Je savais exactement ce qui allait se passer et mes muscles se raidirent. Ses yeux ne pouvant pas quitter les miens, et moi qui pouvait en rien résister à son regard de braise, l’inévitable allait se produire ; ses lèvres allaient effleurer les miennes. Mais je ne pouvais me résoudre à me défiler, elle était tout à fait irrésistible. Mais tout vint brusquement changer lorsque Rose prit la parole d’une voix de souris que je ne lui reconnaissais guère. Trois secondes plus tard, je la vis se diriger rapidement vers la salle de bain, l’alcool était en jeu. De ma vitesse super naturelle, je me dirigeai vers la salle de bain en un temps record et j’eus même le temps de tenir ses cheveux alors qu’elle évacuait tous ses litres de rhum non digéré. Le souvenir d’une nausée me revint brièvement, mais il y avait longtemps, très longtemps même, que je n’avais pas gerbé. C’est un des avantages à être devenu cette… chose. Je ne ressentais plus tout à fait les douleurs physiques des humains. « Je n’aurais pas dû te faire boire tout ça.. » je m’arrêtai un instant. « Vraiment désolé » Elle vomit une seconde fois et ma pâleur ne fit que s’accentuer. Je n’aimais pas la voir souffrir, comme c’était stupide.
Quand je fus sûr qu’elle irait mieux, et que l’envie irrésistible de tout renvoyer soit bien dissipée, je la pris à nouveau dans mes bras. « Où est ta chambre ? » Demandais-je en regardant toutes les portes dissimulées dans l’obscurité de l’appartement. Sa voix faible me parvint et me dicta qu’il s’agissait de la dernière porte, à droite. Je m’y dirigeai donc et la déposer délicatement sur son lit. Je partis de la chambre en trombe et fouilla un peu partout pour trouver une lingette que j’humidifierais pour l’apaiser. Après cinq bonnes minutes de recherches intensives, je parvins enfin à mon but et je mouillai cette dernière et retourna éponger cette pauvre victime. Je m’exécutai avec une grande tendresse qui avait été camouflé des décennies durant. J’étais un tout autre homme, un tout autre vampire. Je me penchai vers elle, afin de m’enquérir de son état « Ça va mieux, dit ? » Je haussai les sourcils d’un air inquiet. Je me sentais coupable de mes actes. C’était immoral de souler une humaine. J’étais inconsolable, mais encore une fois, je restai muet, muet face à mes émotions. Je fermai les yeux un bref instant et me laissai glisser tout à côté d'elle. Je lui caressa les cheveux du bout des doigts, ne sachant que faire d'autres pour apaiser la douleur que lui avait procuré son foie en pleine crise.
Dernière édition par Soren B. Newton le 3/7/2010, 08:47, édité 29 fois
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/6/2010, 10:09
Hello ^^ Sois la bienvenue sur POM! Bonne chance pour ta fiche, et si tu as la moindre question n'hésite surtout pas ^^ Malicious, comme Malicious sur Acide Edulcoré?
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/6/2010, 10:09
Oui exactement C'est bien me ^^ Merciiii
Dernière édition par Soren B. Newton le 3/7/2010, 08:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/6/2010, 10:10
J'adore ce que tu fais ^^
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/6/2010, 10:15
Comme c'est gentil. Par contre, j'ignorais être " reconnue " xD Encore une fois , un grand merci.
Bon j'vais dodoter je terminerai ma fiche peut-être demain soir x)
Dernière édition par Soren B. Newton le 3/7/2010, 08:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/6/2010, 10:16
^^ c'est normal :p
Dors bien and take your time, tu as une semaine pour la finir ^^ Ian, très bon choix ^^
Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/7/2010, 12:09
on en parle entre admin et on te tient au courant ;)
MasterGame
Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/7/2010, 13:28
félicitation
p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m
Officiellement bienvenue ! Ta fiche a été lue et tu es désormais des nôtres ! Voilà ce qui a été dit en résumé :
Citation :
Nul? Dans ce cas on se demande ce que tu nous feras en rp ^^ car on a lu d'une traite, et on a adoré. Une excellente orthographe et une histoire intéressante (sans compter sur l'avatar :p) donc ... sois la bienvenue et amuse toi bien parmi nous!
N'oublies pas d'aller te créer, ici, tout ce dont tu as besoin. Tu peux aussi aller jeter un coup d'œil dans la galerie si tu recherches un avatar, ou même passer commande pour en avoir un personnalisé. N'hésites pas non plus à venir flooder et créer plein de nouveaux jeux.
Encore une fois bienvenue à POM
bon rp
p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/7/2010, 13:38
Bienvenuuue
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Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100% 3/10/2010, 17:49
bienvenue
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Soren B. Newton | With arms wide open 100%
Soren B. Newton | With arms wide open 100%
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