| Sujet: Morgane W.- Running Up That Hill [Done] 2/2/2010, 00:44 | |
| DÉCLINEZ VOTRE IDENTITÉ © adelinha | Morgane,Sofia Windsor aka Morginou
groupe : CITIZEN métier: CHÔMEUSE arme favorite : Aucune
nationalité : Américaine date de naissance : 16 Novembre 1990 lieu de naissance : Clifton
situation : célibataire taille | poids : 1M68 - 48KG signes distinctifs : Tatouages
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VOUS EN QUELQUES MOTS Sombre Mystérieuse Hautaine Froide Lunatique | Insondable Franche Grossière Maladroite Attentif | Sarcastique Rancunière Joueuse Pensif Déterminée |
CASIER JUDICIAIRE - le 18 Juillet 2008 à 15h00 - Clifton
Vol a l'étalage. 450€ d'amende - Obligation d'allez voir un psy
- le 23 Octobre 2008 à 21h00 - Clifton
Outrage à Agent et état de non-sobriété sur la voie public 24h de garde à vue
- le 5 Janvier 2009 à 16h20 - Clifton
Possession de Substance Illicite Stage sur les méfaits de la Drogue.
CHER JOURNAL ..
« - Poussez ! Allez encore un effort ! Poussez !
- Qu’est-ce que vous croyez que je fais ?! Des gaufres ?! Bon sang mais je pousse ça ne se voit pas ?!
- Inspirez et poussez ! »
Je crois que ce jour là restera gravé pour ma mère ainsi que pour moi, celui de ma naissance, celui d’une nouvelle vie qui naissait sur cette terre.Mes parents étaient deux personnes qui s'aimaient et le fait de m'avoir mis au monde était un réel bonheur pour eux. Je me nomme Morgane, Sofia Windsor et je suis née dans une petite ville du nom de Clifton. Rien de bien intéressant. Je suis fille unique, ce qui, dans mon enfance me plaisait beaucoup. Ah l'enfance, la période où nous sommes insouciant, où nous faisions toute sorte de bêtises, nos parents nous grondent et pourtant quand ils auront le dos tourné, nous continuerons encore et encore. J'ai beaucoup aimé mon enfance, je me sentais dans un petit cocon tout chaud. Mes parents me dorloter comme un précieux petit trésor qu'il ne fallait pas perdre et j'aimais ça. Je n'en avais pas vraiment conscience, j'étais petite, mais maintenant que j'y pense, je regrette beaucoup de choses de cette période. L'école était quelque aussi de très comique, tous les matins, je pleurais à la porte de ma salle de classe pour ne pas y aller et pourtant le soir, quand mon père venait me chercher, je voulais encore jouer. A quel période ! Je ne me rappelle pas de tous, mais les quelques souvenirs que j'ai, sont très importants quand même.
L'école primaire et le collège ont été des périodes plutôt calmes pour moi. Vers la fin du collège, j'avais une bande d'ami(e)s avec laquelle je faisais des expériences comme fumer ma première cigarette, boire ma première gorgée d'alcool et ce genre de choses. Je trouvais cela plutôt amusant, mais sans plus. Je ne voyais pas l'intérêt pour mon avenir. Et puis un soir, mes deux amies voulaient aller en soirée ou en boite de nuit je ne me souviens plus très bien. Et cette soirée pourtant, je dois m'en souvenir, car elle me hante, c'est une porte de mon passé qui ne se refermera jamais pour le moment, ou du moins je l'espère. J'étais un peu pompette, ou plutôt un peu éméchée je ne sais pas trop et je rentrais chez moi plus tôt que prévu. Je n'avais pas aimé cette soirée et mes amies avaient trouvé des garçons avec lesquelles fricoter, me laissant seule boire mes verres comme une solitaire.
J'étais donc rentrée comme beaucoup de soir seule, n'écoutant que les pas que je faisais et en me plongeant dans mes rêves, je ne les avais pas vu arriver... Ils étaient trois, en cagoule et m'entourait. Beaucoup plus fort que moi physiquement, ils ne leur avaient pas fallut beaucoup de force pour arriver à me mettre à terre. Ils me frappaient, encore et encore, partout sur mon corps je sentais les coups. Je toussais du sang, je n'arrivais plus à rien faire, je n'arrivais même plus à respirer et pourtant je les entendais. Oui, je les ai entendus se mettre d'accord pour essayer de me violer, mais ils préféraient taper, jusqu'à même vouloir me faire mourir sur ce paver. Ils riaient, s'amusaient et pourtant, je n'avais pas l'impression de les connaitre.
Avais-je fais quelque chose de mal pour subir cela ? Je ne sais pas, je ne pense pas. Mais à ce moment-là, je n'avais même plus la force de parler et crier à l'aide. Ils partirent, me laissant dans un sale état sur le paver du trottoir. Je restais les yeux ouverts, de peur que quelqu'un d'autre n'arrive, mais aussi peur de les fermer pour ne plus les ouvrir. Cette soirée m'a à tout jamais changé. Je ne suis pas rentrée chez moi et tout ce dont je me souviens, a été un inconnu appelant les urgences je crois, Car quand je me suis réveillé, j'étais dans un lit d'hôpital, des centaines de pansements partout. Un médecin était venu pour discuter, mais moi je ne voulais pas. Je ne voulais plus parler, je ne voulais plus me souvenir, je ne voulais plus vivre à ce moment-là. Je restais dans ce lit d'hôpital quelques jours, les médecins pensant que j'avais eu des chocs énormes pour ne plus parler. Mais quand il a fallu appeler mes parents, je ne le voulais pas, mais ils le firent quand même. Quand ma mère m'a vu, la première chose qu'elle a faite était de pleurer. J'étais dans un si sale état que cela ? Je ne préférais même pas me regarder dans une glace.
Mes parents me prirent avec eux et je rentrais enfin chez moi, je ne sais pas combien de jours à l'hôpital après ça. La première chose que je fis était de m'allonger sur mon lit, les yeux ouverts. Les jours passèrent, mais je ne les comptais plus. J'étais sur une autre planète pendant ces jours-là et quand je décidais enfin de me lever et de bouger, ma mère en était heureuse. Ils voulaient que j'en parle, que j'aille voir un psy', mais à chaque fois je leur répondais que j'allais bien même si ce n'est toujours pas le cas, ce ne l'était même pas à ce moment-là. Quand je voyais une psy', je restais comme beaucoup souvent, silencieuse, préférant tout garder pour moi. Les nuits, je fais encore des cauchemars de cette soirée-là. Je suis même à un moment devenu paranoïaque, regardant toutes les 2deux minutes derrières moi par peur de me retrouver nez à nez avec eux.
Mes années de lycée furent plutôt mouvementée comme beaucoup je pense. Les miennes ne juraient que par les soirées, les défonces, l'alcool et le sexe. Oui, je dérivais complètement de mon point de départ qui était celui d'avoir une vie tranquille. Je devenais une de ces filles dont tout le monde avait peur ou se posait des questions dessus. Je n'étais plus la même personne, je n'étais plus cette fille que mes parents avaient choyée comme un petit trésor. Je ne montre qu'une façade aux gens, sans leur montrer qui je suis vraiment. Je suis un vrai paradoxe et j'aime ça !
Et mon futur ? Autrefois cela aurait été celui de cendrillon : un prince charmant, une vie tranquille, paisible et féerique, mais a présent, j'emmerde profondément cette blonde ! Je vis au jour le jour, j'en profite, je suis jeune. Pour le reste on verra plus tard !
- Spoiler:
© crédit | » surnom de geek ; Seventeen » âge ; 17 ans » présence sur pom ; Tout dépend de la semaine » comment as-tu connus pom ; PRD » avatar choisi ; Kaya Scoldelario » t'as quelque chose à dire mec ; 8D Non, MEC !
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RPG Où j'incarnais un homme.
J'étais là. Me dirigeant devant mon funeste passée, je me fichais de tous. Du fait que Benjamin part et se prend pour un monstre, que Rosalinda soit seule, de toute façon, il était clair qu'elle le suivrait. Je me retrouvais devant ces ruines, cet endroit qui avait fait de mon enfance, mon adolescence, de mon passé, une horreur. Et pourtant, c'est moi qui ai voulu venir, c'est moi qui les ai emmenés. Et quand je regarde ces ruines, que dois-je penser ? Qui suis-je ? Que suis-je ? Qu'est-ce que je fais ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi ? Toutes ces questions sont à poser, mais a qui. Mon passé resurgit, chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde. Toutes ces voix, ces pensées qui se multiplient. Elle me transperce, me fait me sentir inutile. Quelle est cette voix qui m'appelle. Répondez-moi. Pourquoi ne puis-je plus la voir, ce sourire, cette affection, cette femme qu'était ma mère. Quand je regarde mes mains, j'y vois du sang, quand je me regarde dans un miroir, j'y vois un monstre. Mon âme pleure, car les hommes ne pleurent pas, mais les âmes peuvent. La mienne pleurent. En a-t-elle assez ? Assez de cette folie qui accapare mon cerveaux. Mon cœur se déchire et se transforme en pierre Voir même pire, se détériore comme un papier prenant le feu. Peu à peu, un océan m'emportera avec lui. Tous ces flashback, tous ses souvenirs qui m'empoisonnent. Après tout, qui suis-je réellement ?
" Thomas"
Quelle est cette voix qui m'appelle ? Que veut-elle ? Pourquoi appelle-t-elle mon nom ? J'ai beau cherché, je ne vois personne. J'ai beau mettre mes mains sur mes oreilles et me recroqueviller sur moi-même, ta voix m'accapare l'esprit. J'ai beau arrêter de respirer, ta voix résonne. Ta douce voix qui me berçait. Le bébé en moi, l'enfant qui grandit pour devenir adolescent, adulte, a besoin de toi. Je me sens comme vide sans toi.
" Thomas, mon chéri, demain, nous irons nous balader..."
Je suffoque, je sens mon cœur qui sort de ma poitrine. J'ai beau essayer de parler, je n'y arrive plus. Que l'on me sorte de là ! Suis-je redevenu un petit garçon ? Je le crois bien. Comme au fil de la symphonie qui se joue, je vois ces images brûler comme du papier. Tu m'as abandonné, comme si je n'étais plus rien. Tu m'as abandonné ici, je veux t'atteindre de la main, mais elle retombe dans le vide. Reviens me chercher, ne les laisse plus m'emmener.
Ils viennent et m'emmène. Cette pièce blanche me revient en mémoire. Mais pourquoi cet homme est venu me chercher, maman ? Pourquoi je ne suis pas dans tes bras, pourquoi pleures-tu toutes les larmes de ton cœur ? Je veux le réentendre battre, te voir me sourire comme au premier jour. Je ne veux plus de cette vie, de toutes ces choses, que j'ai faite. Ils m'ont frapper, battus jusqu'à ce que mon sang coule, jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger. Les coups n'étaient rien comparé à la détresse de mon âme.
Et pourtant, je suis là. Devant ces ruines, après des années. Que suis-je venu faire ici ? Je cligne des yeux, j'ai beau me pincer le bras, je suis bien là. Je suis bien en Russie. Je suis bien près de ces ruines, recroqueviller sur moi et derrière moi se trouve Rosalinda & Benjamin. Je fais du mal, et c'est Benjamin qui se prend pour un monstre. Le monde ne tourne pas à l'envers. Puis que c'est moi le monstre.
*Laisse nous vivre! Laisse nous vivre! Laisse nous vivre!* se rejouait encore dans ma tête.
JE suis le monstre. Je suis l'être cruel, je suis la merde dans cette histoire. Je ne suis pas un homme, je n'ai pas les boyaux pour allez dire aux gens, l'affection que je leur porte. Sortant mon paquet de cigarette a présent vide, puisque celle que je tiens dans ma main sera la dernière pour ce moment qui s'envole tel une colombe. Tout est fini... Puis-je a nouveaux respirer ? Dois-je rester comme un enfant abandonné toute ma vie ? Ou dois-je continuer de vivre, de me battre contre ce destin, cette vie qui me tourmente et ne m'aide en aucun cas. Je me relève, les mains qui tremble, le cœur qui résonne au creux de mes oreilles et regarde une dernière fois ces ruines. Tout est-il vraiment finit ? Mon âme atrophié ne pleure plus. Elle ne sourit pas non plus, elle ne veut plus, elle ne connait plus ce sentiment.
Suis-je voué à la solitude totale ? Suis-je voué à écouter sans cesse les pensés des gens sans pour autant entendre les miennes, celle qui devrait être importante. Non, j'écoute celle des autres, celle de cette homme croisé dans une rues, celle de cette femme qui demain, ne sera peut-être plus là. Celle de cette enfant qui veut son jouet, de cette adolescent maltraité par son père. Au fil des toutes ces pensées, je ne me souviens plus. Je ne me souviens plus du bonheur que l'on a quand on voit les gens qu'on aime, qui nous sont indispensable.
Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait dans un but concret. Et pourtant, il revient vers moi, je le sens s'approcher. Il posa sa main sur mon avant bras et me dit :
" Tiens bon s'il te plait, ...viens c'est assez..."
Je devais garder la tête hors de l'eau, ne plus la laisser replonger pour se laisser perdre dans un océan glacée. Lui devais-je des explications ? Je ne crois pas, je ne sais pas, je ne pense pas. Mon cerveaux me dicte quelque chose que mon cœur & que mon âme ne veulent pas. Dois-je être froid, dois-je être distant envers lui? Cette personne qui est sans doute la personne la plus proche de moi. Je reprenais une dernière fois mon souffle, lui adressait un simple sourire qui sortait de je ne sais où et lui dit en me reculant, pour que sa main ne me touche plus :
" Rentre en Amérique avec Rosalinda, et présente lui mes excuse , je reste en Russie et n'essaye pas de m'en dissuader..."
La bombe était lâché, mais je me devais de rester encore un peu en Russie. Je devais la retrouver, cette fille, celle qui ressemblait tant à rosie. Celle qui devait sans doute avoir le thermes de demi-sœur et pourtant, je ne savais même plus qui c'était. Je ne savais même plus son visage, si elle passait devant moi dans une rue, je ne serais même pas que c'est elle. Je crois que je me sens mieux, je pense que mes mauvaise pensés se défont comme un nœud mal fait. Je n'ai plus besoin de pitié, je n'ai plus besoin de devoir me tourmenté. Il faut juste que je puisse me reconstruire en cherchant plus profondément.Et mon prochain but ? Anastasia...
Dernière édition par Morgane S. Windsor le 2/7/2010, 23:07, édité 12 fois |
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