| | WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad | |
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| Sujet: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 14:00 | |
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DÉCLINEZ VOTRE IDENTITÉ
VOUS EN QUELQUES MOTS
SOLITAIRE SARCASTIQUE LUNATIQUE ORGUEILLEUSE DEPRESSIVE | DROGUEE CONTESTATAIRE NONCHALANTE FLEGMARDE MARGINALE | ENYGMATIQUE FRANCHE OBSERVATRICE CRITIQUE UNIQUE |
POUR COMMENCER AVEZ-VOUS VOTRE EXTRAIT DE CASIER JUDICIAIRE
- le 3/10/2007 à 23h32 - city center
description du délit : Avance de propos injurieux à l'égard d'un policier suite à une mise en garde de ce dernier Mineur lors des faits peine encourue : une amande de deux cents dollars
- le 24/07/2008 à 3h14 - city center
description du délit : dépassement de limitation de vitesse Mineur lors des faits peine encourue : une amande de soixante dollars et le retrait d'un point sur le permis
- le 12/4/2009 à 6h49 - city center
description du délit : consommation de produit illicite sur la voie publique, et refus d'optempérer avec les forces de l'ordre. Mineur lors des faits peine encourue : une semaine de travaux d'interêt générale plus obligation de participer à une campagne de sensibilsation contre les effets de la drogue
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© inconnu | » surnom de geek ; Hell / Libertine / Shiver » âge ; 16 printemps » présence sur pom ; 6/7 » comment as-tu connus pom ; de partenariats en partenariats » avatar choisi ; Kristen stewart les gars ! » t'as quelque chose à dire mec ; génialissime man (:
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- Spoiler:
Les jours s'enchaînent, la peur s'accumule, le manque me déchire. Je suis un pantin animé par l'envie de nouvelles cordes, par l'envie de sortir de cet état de désarticulation. Mes nuits sont animées par l'alcool et le mirage de son visage, mes journées par la fatigue et l'hésitation. Je ne réfléchis aucun de mes actes, je ne prémédite aucune de mes actions. J'écume ma patience épuisée; j'enlace l'extrême de mon manque.
La nuit est tombée depuis déjà de longues heures sur New York. Les filles mal habillées se précipitent dans les rues, les hommes en quête d'une fille baisable écument déjà les bars. De la terrasse de mon appartement j'observe les lumières agitées de cette ville qui ne s'endormira pas ce soir. Paris me manque, mais pas autant que lui. Une bourrasque de vent caresse violemment mon visage, je lâche la barrière et retourne dans l'appartement. Les murs blancs sont impersonnels, le parquet à cinq milles dollars le mètres carré ne me plait pas, le canapé en cuir blanc est trop grand. Sur la table basse mon sachet de coke réside paisiblement, je le fixe avec envie tout en appelant un putain de taxi jaune, quel manque de goût. Vient enfin le moment où je raccroche, la table basse hurle mon prénom. Je m'accroupis près d'elle et fouille mon sac prada pour y trouver une paille et ma carte gold. Mes doigts tremblent de désire et d'excitation. J’attrape avec poigne le lourd cendrillet en cristal brute et effrite l’énorme cailloux de coke que j’ai payé une fortune cette après-midi. Habilement je trace mes lignes de jouissances. Je fais pénétrer la paille en or plaqué dans ma narine droite, puis dans ma narine gauche. Dans la droite, dans la gauche. Qu’il fait bon de vivre. Le chauffeur de mon taxi me reluque à travers le rétroviseur, il ferait mieux de regarder la route l’imbécile. Je regarde d’un air désabusé le paysage bétonné, alliant building et poteaux électriques. Je n’aime pas l’odeur qui se diffuse dans le taxi, vous savez, celle du déjà touché. Je déteste la superbe robe Christian Dior que je porte, et je trouve mes talons Louboutin trop hauts. Ce soir j’ai décidé de passer la nuit dans une boite branchée de NY et la matinée dans mes draps avec un inconnu. La taxi s’arrête et le chauffeur me dit que je suis « arrivée à destination » un sourire pervers accroché aux lèvres. Je ne prend pas la peine de le regarder et me contente de lui balancer deux trois billets qui suffiront largement à payer ce que je lui dois, et je sors, d’un pas assuré de la voiture jaune. Mes jambes vacillent quelque peu à cause de la coke et ma mâchoire est tellement contracté que j’aurai du mal à parler distinctement. Décidément, la soirée débute dans les règles de l’art. La boite de nuit est bondée de monde. Les corps transpirent, se heurtent avec passion et l’alcool dévale élégamment les gosiers. Je crois que je suis à mon troisième cosmopolitains, mais à vrai dire je n’ai pas réellement compté. A quoi bon ? Que je compte ou ne compte pas, ça reviendrait au même. Mon voisin qui me pelote depuis quinze minute s’est enfin décidé à m’emmener danser. Il se dandine tel un Don Juan des temps modernes. Il doit certainement être convaincu d’avoir mis la main sur la proie du siècle et que demain matin il pourra filer de chez moi en douce me laissant seule et désespérée dans mes draps. Naïf. Si seulement il pouvait s’imaginer qu’il sera foutu à la porte à peine m’aura-t-il filer mon putain d’orgasme. Je souris, je ris, je tape des mains. Je me tortille frénétiquement contre son corps et je peux sentir du bout de mes doigts ses muscles se raidir de plaisir. J’effectue, lentement, sensuellement un tour sur moi-même. Je m’arrête, ma respiration s’affole. Mes mains trembles et je suis prise de sueurs froides. Le foule entière s’efface tout à coup, je ne sais pas si les mains de mon cavalier continuent de parcourir mon corps mais à vrai je m’en contrefiche. J’ai l’impression que je vais perdre connaissance, ma gorge se serre, mon estomac se noue. L’homme qui vient de passer la porte, qui vient de s’asseoir sur ce divan en cuir rouge, j’en suis convaincue, c’est lui.
Rien n’aurait pu prédire ce qu’il se tramait ce soir ; New York est-elle aussi petite pour qu’une telle rencontre hasardeuse advienne ? Je ne sais pas, et je m’en fou royalement, tout ce qui compte, c’est qu’en cet instant, il est là, à quelques mètres de moi. Je crois qu’il m’a vu, pourtant, il semble me fixer de la même manière qu’il dévisagerait une inconnue. A moitié perplexe, à moitié à aguichant. La coke m’a-t-elle à ce point défiguré ? J’en doute. A-t-il trop bu ? Peut-être. M’a-t-il oublié ? Sûrement. Non, non il n’a pas pu faire ça, il n’a pas le droit. Comment aurait-il pu passer outre toutes nos nuits, nos moments passés ensemble ? Mon estomac se noue d’une telle façon que je suis convaincue que je peux régurgiter mes cosmopolitains à tous moment. Je ne déloge pas mes yeux des siens, je suis perdue. Il me perd, me poignarde sans même bouger. Je cligne de yeux, et ce bref instant à suffit à ce que son expression change de bord. Son visage est tendu, crispé, angoissé ? Il donne l’impression de s’être totalement raidit alors que moi je sens mes jambes fondre sous mon poids. Je n’ai conscience de rien, seul son regard m’importe. Ma mâchoire tremble, mes mains brûlent, ma cage thoracique lacère mes poumons noircis. Je suis incapable de faire quoi que ce soit, bouger ou même parler m’est impossible. Pourquoi me rend-il si vulnérable ? Je laisse tomber mon masque signé par l’arrogance sous le simple coup de son regard. Ses mains agrippe la table basse qui s’offre à lui, détend toi mon amour. Il se lève, la foule tourbillonne autour de mon corps. Mes lèvres, prononce syllabe par syllabe et avec difficulté le prénom qui hante ma vie et dont je viens de croiser l’incarnation charnelle. Andrea, le plus long de mes maux, la source de tant, tant de bonheur. On m’attrape, on me retourne, des mains grossières se glisse dans mes cheveux et des lèvres sales se collent aux miennes. Je retire violemment ce visage suant du mien, et lance un regard noir à son propriétaire. Si seulement il savait comme je l’enmerde, comme je me contrefous à présent qu’il ait envie de moi ou non, qu’il soit un producteur d’orgasme potentiel ou pas. Je m’éloigne, je le cherche du regard. Mes yeux parcourent activement cette sale peuplée d’inconnus. Il n’est plus là ; ma respiration s’affole, l’angoisse saisit mon être tout entier. Mes paupières se ferment, s’ouvrent, se ferment, s’ouvrent. Ma respiration s’accélère. J’avance, je me précipite vers la sortie, ne me laisse pas mon ange. Pourquoi, pourquoi me glisse-t-il toujours entre les doigts lorsque ce n’est pas moi qui m’extirpe de ses bras ? J’ai peur, terriblement peur de le trouver, mais je suis terrorisée à la simple idée de l’avoir de nouveau perdu. Je suis dehors, le vent s’engouffre dans mes cheveux et me glace comme jamais. Je regarde tout autour de moi telle une déboussolée –mais c’est ce que je suis- ; je ne le vois pas. Mes yeux s’humidifient, c’est incontrôlable, inconcevable. Je m’élance vers la droite, je fouillerai tout NY si il le faut. Mes talons Louboutin claque sur le sol, et le bruit aiguë qu’il font naître au rythme de ma course retentit dans toute la rue. Mes poignets se crispent, et mes dents claquent –non de froid, mais de peur-. Je m’arrête, à ma droite s’offre une ruelle sombre à moi. Il est là, je le sais, je le sens. Je tourne à peine le visage et je l’aperçois, adosser au mur sale. Je regarde fixement devant moi, je respire profondément et je ferme les yeux, une demi-seconde. Ce court instant me suffit à raccrocher mon masque d’arrogance à mon visage, ma fierté désabusée et tellement blasée. J’avance, vers lui, d’un pas qui se désire assuré. J’arrive à sa porté, je m’arrête. Je suis face à lui, il n’a pas changé. Cet air candide et angélique, ces traits doux et parfaits ; qu’il est beau… Si je m’écoutais, je caresserai lentement sa joue et je lui dirai à quel point ma vie sans lui n’est pas digne d’être vécue ; je lui dirai à quel point sans son parfum tout me semble fade et sans odeur ; je lui dirai que dès la première fois où je l’ai vu j’ai su tout ce que je devais savoir ; je lui dirai à quel point je l’aimais et à quel point je l’aime encore. Mais tout ça, ce n’est pas raisonnable, j’en suis foutrement incapable et je me souviens de ce pourquoi j’ai claqué la porte de son appartement il y a douze mois. La femme de sa vie, la mère de ses enfants ? La rage et l’envie brûle mes lèvres et c’est en me débattant que j’accroche cet air faussement détaché et hautain à mon visage.
« Diane n’est pas là ? J’espère au moins qu’elle va bien. »
Je souris, et j’en souffre. Je l’aime, et j’en crève.
Dernière édition par Wanda L. Stevens le 12/2/2009, 20:36, édité 13 fois |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 14:01 | |
| TRÈS BIEN. SAVEZ-VOUS POURQUOI VOUS ÊTES LA ? Mon front appuyé contre la vitre fermée de la voiture, j'observe d'un air las et désabusé les rues qui s'offrent à moi. A l'avant, les deux fenêtres sont ouvertes à moitié, laisssant ainsi un doux courant d'air venir caresser mon visage. Je suis affalée sur mon siège, le dos enfoncé dans les coussins synthétiques et rien ne me donne envie de sourire. De mes vêtements émane cette forte odeur de tabac mélangée à celle de la weed qui m'est propre, c'est un peu un signe de distinction avec les autres filles, toutes celle qui diffusent sur leur cou un flacon de parfum trop sucré journalièrement. Non pas que je ne me parfume pas, mais pour dire simplement je ne me cache par derrière mille artifices. Je suis du genre à me teindre les cheveux tous les quatres mois, à me les couper moi-même et à ne pas réfléchir lorsque je pioche le matin dans mon armoire. Je devine déjà qu'il va falloir que je descende rien qu'en apercevant l'endroit dans lequel nous pénétrons, comme mes suppositions sont très rarement fausses le conducteur coupe les moteurs et son coéquipier sort de la voiture, m'ouvre la portière et m'extirpe de façon violente de celle-ci. L'autre me fait signe d'avancer, lorsque la brute à enfin terminé de vérifier que mes mains soient toujours correctement attachées. J'avance, un pas, deux pas.. jusqu'à entrer dans une salle vide, où seule une table avec deux chaises réparties de chaque côtés de celle-ci occupent l'espace. On m'ordonne de m'assoir, avant de m'exécuter je lance l'un de mes regards des plus noirs à celui qui pense que sous-pretexte qu'il se complait dans un statut sociale plus élevé que le mien, il peut me parler comme bon lui semble -abruti-. Durant quelques minutes, je me retrouve seule face à moi-même dans cette salle impersonnelle. Une femme blonde, vêtue d'un tailleur parfaitement coupé vient de s'installer sur la chaise en face de la mienne, de l'autre côté de la table. Ses cheveux tombent en un carré plongeant, encadrant ainsi son visage sévère. Après quelques secondes de lecture intensive de mon casier judiciaire, elle relève les yeux et s'adresse à moi.
- Wanda, je peux vous appeler de cette façon ? J'hoche le menton, en signe d'approuvement. - Je suppose, que la raison de votre venue dans ce bureau ne vous est pas inconnue ? - En effet, elle ne l'est pas non, rétorquais-je.
Comment ignorer pourquoi je me retrouve dans ce commissariat, comme si j'étais à ce point attardée pour oublier. Mais bon, je suppose que c'est une de leur technique qu'ils pensent infaible pour pousser leurs sujets à se remettre en question.
- Consommation de produit illicite, de l'herbe, plus précisement et refus d'optempérer ainsi que quelques insultes adressées aux officiers de police. C'est bien cela ? - Pas extactement. Pour taper dans un côté plus vraisemblable, je vais vous exposer la situation. J'étais dans le parc de clifton avec un ami, on sortait de soirée. Un peu pompettes, et emballés par l'euphorie du moment on s'est alors dit "pourquoi pas un petit join ?", inutile de vous dire qu'aucun de nous deux n'étaient contre cette merveilleuse idée. Alors, je commence, lentement mais sûrement à trousser notre pétard tant désiré. Quand soudain, vos chers collègues ont débarqué, et nous ont accoster tels des coy-boys de l'ouest. Vous comprendrez vous-même qu'en premier lieu ça a pu me faire un peu rire.. Mais, lorsqu'un policier qui se pense au dessus de tous car il porte un badge et qui certainement, baise très mal sa femme.. Je m'en vois navrée, mais me laisser faire est légèrement impossible. Donc, je lui ai dit qu'il pouvait aller se faire foutre, que sa 'putain' de loi, il pouvait se la mettre où je pense tant qu'il ne me parlerait pas autrement, et oui, je me suis débattue, en lui foutant, une petite, mais alors toute petite baffe. Voilà, pourquoi je suis ici.
Sur ces mots, je prend un air plus que sérieux, et fixe mon interlocutrice qui semble quelque peu outrée de la manière avec laquelle je viens de lui déballer mon infraction. Mais après, tout, qu'y puis-je ? -humour-. J'imagine, que je risque de passer un long moment au poste aujourd'hui.
Dernière édition par Wanda L. Stevens le 12/2/2009, 20:36, édité 15 fois |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 14:04 | |
| POUVEZ-VOUS ME DÉCRIRE VOTRE PLUS GRANDE PEUR .. Mon regard se perd dans la blancheur du plafond et son souffle chaud se heurte à ma nuque. Je suis allongée nue, dans ses draps, à me suffire de cet ébat. Mon visage étant pausé sur son torse où perlent encore quelques gouttes de sueur, je peux entendre les battements de son coeur tout en frissonnant à mesure que ses doigts se baladent le long de mon dos. Nous nous sommes encore une fois croisé, nous nous sommes encore une fois dit que coucher ensemble n'était pas une mauvaise idée. C'est la deuxième fois que cela nous arrive, et, cette réaction demeure toujours aussi incompréhensible. Je ne le connais pas tellement, non, je connais à peine son prénom Liam. Mais, depuis quelques semaines, il a su se créer une place importante dans ma vie, peut-être un peu trop. Ce silence aurait pu perdurer, mais, sa voix vint le briser.
- Wanda ?
La fatigue ne me pardonnant pas, je me contente de lui marmonner un oui inaudible.
- C'est quoi, qui te fait le plus peur ?
J'arque un sourcil, ou veut-il en venir ? Je me retourne et me redresse légèrement, le regardant alors de façon à ce qu'il perçoive mon interrogation.
- Je veux dire par là que, c'est quoi qui te tétanise quand t'y penses ? La chose que tu redoutes le plus ?
Je ne comprends pas pourquoi il me demande ceci, mais, j'imagine que c'est sa curiosité qui le pousse à faire cela, il ne peut pas être réservé comme tout le monde. Quand je réfléchis à ce qu'il me demande, je ne sais pas tellement quoi y répondre. Tellement de choses me terrorisent, me tétanisent que je sais par laquelle commencer. Je me suis toujours laisser dire, que ne pas dévoiler ce que l'on ressent, garder ses maux pour soit était la meilleure solution et ainsi, je n'avais pas à me poser trop de questions. Mais maintenant qu'il me demande ça, je ne sais pas. J’ai peur de ne pas réussir ma vie, de finir comme ma mère à boire seule, à détruire le pauvre lambeau qu'il lui reste de sa vie. J'ai peur d'aimer, oui, j'ai peur d'aimer une personne. Car aimer, se serait m'abandonner aux dépends de toutes raisons, ça serait ne plus être indépendante... devoir se soucier de l'impacte de ses actes. Mais, après tout, quand j'y réfléchis c'est une idée qui me tétanise mais, ce n'est pas ma plus grande peur, mon plus grand maux. Lorsque je repense à ce jour, où j'ai serré dans mes bras un homme en uniforme militaire, où j'ai laissé mes larmes perler sur mes joues en humant son parfum pour la dernier fois avant une durée indéterminée, le jour où j'ai laisser l'homme de ma vie s'éloigner dans une P4 pour prendre un avion en direction de l'Irak, je sais, qu'elle est ma plus grande crainte. En effet, ma plus grande peur, est certainement, de ne jamais voir revenir mon frère. A cette idée les larmes affluent dans mes yeux, mais non, non je ne peux pas me laisser aller ainsi. Je m'extirpe des draps et récupère mon jean déposé en vrac sur une chaise non loin du lit, sous le regard dérouté de Liam.
- Liam, j'ai peur de rien moi. La peur, c'est une connerie pour nous maintenir sur le droit chemin. Et puis, ce n'est pas tout, mais, un coup vite fait, c'est un coup vite fait. Je ne m'attarde pas. Bye !
J'enfile mon t-shirt et quitte l'appartement sans même me retourner, sans même attendre une réponse de la part de son locataire. Je m'éloigne, le plus vite possible, une larme dévalant ma joue gauche. HUM HUM ... INTÉRESSANT. ET DANS 10 ANS, OU VOUS VOYEZ-VOUS ? Encore une fois, encore et toujours, mais surtout pour la dernière fois je me retrouve dans le bureau de mon cher proviseur adoré -ça sonne tellement vrai, n'est-ce pas ?-. Car oui, malgré mes seize ans, ce jour est mon dernier jour au lycée. Ce n'était pas vraiment pour moi. D'ici, je peux sentir l'haleine alcoolisée de ma mère, ce qui me donne des hauts le coeur, sachant qu'il est à peine 9h30, la meilleure des choses est encore d'ignorer ce détail. Le proviseur, assis en face de nous, tasse mon dossier scolaire, lourd des sanctions et des rapports qui ont été déposé à mon sujet. Il regarde ma mère, puis, me fixe longuement.
- Alors, mademoiselle stevens, on nous dit au revoir ? - Tout à fait monsieur, lui dis-je le sourire aux lèvres.
Il baisse la tête, après m'avoir assassiner du regard, il est vrai, que je lui en ai fait tout de même baver, signe rapidement le bas des papiers, y inclut une photocopie et le certificat de radiation, pour enfin, me tendre le dossier. Je le récupère alors, ma mère le remerciant. Je suppose que tout cet engouement qu'elle affiche, c'est pour rentrer au plus vite à la maison. Quelqu'un doit l'attendre, une bouteille peut-être... Je soupire, mais, je me suis promis de ne pas y penser aujourd'hui, donc, je ne le ferai pas. Je la regarde du coin de l'oeil rassembler mes affaires et m'apprête à le faire à mon tour quand, le proviseur m'interpelle.
- Et, en vous déscolarisant ainsi, vous pensez que dans 10 ans vous en serez où ? - Peut-être une rock star, dans le domaine du punk, présidente aussi, ou peut-être, que, qui sait, je vous prendrai votre place.
Je me lève et ricane, je suis victime d'un enthousiaste incroyable à l'idée de ne plus devoir le supporter, lui et ses réflexions à la mord moi le tous les jours. C'est vrai, dans dix ans, je veux juste avoir réussi ma vie.
Dernière édition par Wanda L. Stevens le 12/2/2009, 20:37, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 14:12 | |
| Tout d'abord bienvenue (:
Comme ce n'est pas mentionné qu'il est interdit, donc tu as le droit de tenter ta chance pour ce personnage, même si quelqu'un est déjà inscrit sous celui-ci. Pour les MP, oui c'est pour éviter les "parasytes" qui envoient de la pub via mp.. Et justement je réalisais qu'il n'y avait pas de partie "invités" ^^
De toute façon, tu peux faire une fiche avec ce personnage et on fera notre choix, voilà ;)
Bonne chance pour ta présentation ! |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 14:20 | |
| Bonne chance pour ta présentation et Bienvenue !!!! |
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» y.o : 25
| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 15:36 | |
| Bienvenue ! ^^ Bon courage pour la " compèt'" |
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» y.o : 24ans
| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 15:41 | |
| Hey ! Bienvenue parmi nous !! Kristen (l) tu m'étonne qu'elle soit populaire dans les rp ^^ Bref on va ajouter une partie invité ;) merci de nous le rappeler :p Bon courage pour ta fiche !! |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 15:46 | |
| AHAHA merci Leah ^^ Joe, c'est très gentil (: Je me demandais aussi, ce n'est pas grave si dans les parties "POUVEZ-VOUS ME DÉCRIRE VOTRE PLUS GRANDE PEUR .." mes RP ne parlent pas de la même scène, mais sont plutot des évènements de sa vie où elle a du en venir à répondre à ses questions ? (: |
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» y.o : 24ans
| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 15:50 | |
| On te laisse gérer, tant qu'on en apprend plus sur ton perso et sur sa psychologie c'est ok pour nous je pense |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 16:09 | |
| Ok merci de renseignement (: (Megan F. <3) |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 19:17 | |
| Désolée du double post, mais je pense avoir terminé ma fiche. (: c'est pas une oeuvre d'art >.< |
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad 12/2/2009, 20:12 | |
| félicitationp o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m Officiellement bienvenue ! Ta fiche a été lue et tu es désormais des nôtres ! Voilà ce qui a été dit en résumé : - Citation :
- Un personnage compris, bien joué; de l'originalité et de l'imagination! Un français plus que correct, et un style qui se lit tout seul, tu l'auras compris, c'est tout bon ;)
N'oublies pas d'aller te créer, ici, tout ce dont tu as besoin. Tu peux aussi aller jeter un coup d'œil dans la galerie si tu recherches un avatar, ou même passer commande pour en avoir un personnalisé. N'hésites pas non plus à venir flooder et créer plein de nouveaux jeux. Encore une fois bienvenue à POM bon rpp o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m . p o m
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| Sujet: Re: WANDA ▬ easy for a good girl whos gone bad | |
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